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EsPAGNoLs, n
A~
tEs
L~
DE!.
.1oi
qu~,
nomme
.lean
de fain&
Mic~el.
Le
troilicf
me,
Fran~ois
M rauer; Ee amfi des
autres,
done 1e·connus ces trois premiers;
Et
quant
a leurs
Compagnons , fen
ay
oubli6
l~s
noms..
Les
ayant
trouuez tous fort
blelfez-,
ii
s'entretinc
a~ec
cha'cun
d'eu
en
particulier,
leur
difant:
~,ti
luy
de.lflaifiu fort
de
/es voir c,,
ft
mauu.'ll,;
ej!J.t;
~'tiles
priott
d'auoirfain
de leurfant
/,
&
de
f
11
J
demander
franchement
ce
dequoy
ils ttttroient he(oin;
cf!.!f:tl
!es
a./J':fle
roit ;ommefls
propresFreres;
Q.::.e
/ils
/en
vouloient
aUer
apres
tfU'i!s
flroient
grteri4,
it
leurengageoit
fa
FoJ
de ne l'empefiher
iamaid:
Com-
.
me au
contraire,
s'ils
vouloient demeurer
a11ec
luy
,
it
auroit
fling
a
eux,
&
lesfiruiroit
tortte
fa
vie.
Outre
ces chofes,
qui
fe
pa!ferent
en
particulier,
il
lit
pubtier
par toute
l'
Armee,
que taus Jes Blelfez de Diego Centeno euf–
fent
a
demanderles Medicarnens qui Ieur feroienc
necelfaires.
~on
leur en donneroic,
&
de
l'argenr
mefme, aufli
vol
on tier;
qu'aux
gens du Gouuerneurleur Maiftre. Ce q_ue
Fran~ois
de
Caruaial
s'
aduifa de
faire
adroitemenr,pour
attirer Jes Soldats
a
fa
deuotion, fyaehant que les Biens-faits auoient
incomparable–
ment plus de force que le.i Chafi:imens: Auffi ne les pratiquoit–
il
qu'en la
perfonne de
fes
Ennemis
declarez,
&
de
ceux qui.
frauduleufement
palfoient.d•vn
Party
a l'alUre, que pour cc fu ·
jet
il
ap.pelloit
Tijferands.
<JONCALO
PICAR.R.E
cAYAN:T
. FA!~
enterrer /es e:Yorts, enul!Je des Capitaines en
di:
uers
endruits; Fuitte
de Diego Centeno;
Succezparticulier des
Va,incmo
C H A P I T R E XX
I
I.
G
O
N
~
...AL
o
Pi~arre
efl:ant deretour en fon
Cam~,
.Y trott;
·
ua mon Pere, auqu,elil
de~anda
fon cheual
sa/tmUD,
en
~ttendat
qu'il fur guery d vne
pet1c~
blelfeurc que
Gorr~alo
Syl:
ueftre
luy
auoit faite
i
Car
ii
e
1
ltimo1t beaucoup ce
che.ua! ,
&
~
rinftant mefme
efl:ant monte
furceluy de mon Pere, d sen aIIa
"boitauChamp
d~Baraille,
d'ou
ilfit_tirer les
BlNdfe.~.~
&
l~
.
,,_
.