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~
HisTOIR.E DES GvERRBS C1v1LEs
·&
leurs chcuaux en furent guefi.s, fans
y
faire au
ere
chofe. Ifs
en
r~ndirent
graces
a
J?i~u,
&
mi~ent
cet
euen~ment
au
ra~g
?es
merueilles. Ce la fa1t,tls
Ce
rem1rent en chemm a pres Ia mmmfr,
&
fe feparerent lesvns des aucres,de peur que l'Ennemy qui mar-
\cho.
c
en corps, nefe mit
ales
pourfuiure.
A quinze iours de la, Gons:alo Silueftre trouua ce mefrne Ef–
pagnol, dont
ii
auoit premierement
f.
it rencontre,
&
de l'In–
d1enne qui le
fuiu<>it.
Il efioit dans vn Village
d,enuiron
quin–
ze
OU
vingt Maifons)
OU
l'Indienne l'auoit
mene parmy fes
pa–
rens, qui prirende foin de le panfer,
&
le
traitrerent fort bien.
Youscesfuccez-a
i
erentenccs
Defercs-12'>
&
ie
lesrapporto
icy,
fuiuan
les Relations particulieres que
i'en ay
eues. Mais
commech.acun
fe
peut imaginer
il
s,en palfa en diuers endroit&
d'autres encore plus remarquables, dont
ienefais
pas mention,
pour n'en auoir e aucune connoilfance. I e reuiens mainrenant
au fujet
de
la Bataille,
&
a quelques particular·tez conlid.era..
bl es
l
que
les
Autheurs ont efcrites, touchant
mon
Pere Gar·
cilaff
ode la
Veg~
L'AVTHEVR.
RENV RAISON
DE
CE
qu,il a dit,
@r
de ce
que !es
Hiftoriens dijent
de
fan
Pere.
CHAPITRE XXIII.
Ch.181.
FR
A
N_y
o Is
Lopez de
Gomare defcriuant la Bacaille
de
Hua~m.a,
&
le nombre cant des Ble1fez que des Mores.,
Ptc11rre,
d1t-Il,
couroitgrande
F
ortunc
,Ji
Ga-rctlajfo
ne
luy
e11t
donne
vn _cheua!, &c.
~1..iu.7
•
A gufbn de Cara:te, dans le recit
qu'il
fa
it
de cette mefme B.i-
·ChoJ.
. I
tail,
e,
en
pa~le
en
ces termes
Les gens de cheual
v cy
mt
la
defro11Je
de
t
.lnfantcrte,fl
mejlerent d11ns
lafoule de
leurs
EnnemiJ,
ott
tis
t1tt–
rent
le
Che114/
de
Gonetlo
Ptrarre;
maispour
luy
ii
n'eut
point
d'aJ1tre
Lin.i ·..
malqtte
d'efhr~6batuparterre.
Diego Fert1andez,des
rincipaux
Ch.
7
j.
de Pat.ence, d1t ace
prepos
les
paroles
fuiuantes.
Ped:orJtloJ
Rios,
&wnthoinede
H11/loa,
chargerent parvnaft–
Jecoffelesgens
de
dJeual fans d
nnerfur
lesger11
depied,foittAnt t'ar"'