DEs
EsPAG OLs, DA
s
I.E
INDl!S,
10
que
ie puis
encore
auoir
pour
n1es
f
eruices parciculiers :
le fuis
oblige
de ne les taire pas apres m,en efl:re a!t z bien acquitte par
la
grace
de Dien,
&
par
la
faueur
que i'ay eue
<le
plufieurs Caua-
o
liers
&
Seigneurs confidera.bles: Les Principaux
on~
efte
Dom
Alonfe
F
dez de Cordoue,
&
Figueroa,
Marquis de Ptie–
go,
Seigneur
d'
Aquillar;
&
Dom
Fran~ois
de Cordoue Se–
cond,
fils
du grand Dom Marcin de Cord0ue, Comte d' Alcau–
dece, Seigneur de Montemajor, &
Capit~ine
ceneral
dans
Oran.
Ces
grands
Hommes pourroient tefmojgner comme
i'ay
eu
l'honneur
de
feruir
fa
Maiefi:e
en
qualite de Capiraine p
r
qnatre
diuerfes
fois, dont
i'
en
ay
feruy deux
foubs le
Roy
Phi–
lippe
I
I.
de
glorieufe memoire,
&
deux
autres foubs le
Serenif.
fimc Prince Dom lean d'Aufi:riche fon Frere,qu'il a pleu a Dieu
appeller
en
fa
Gloire: Car
ils
me
gratifierent com
me al'enuy do
ces Charges,
non pour
m'eftre fignale
par
aucun exploill:
d'vne
Yaleur
excraordinaire , mais
pour auoir
recognu en moy vne
Franchife inuiolable ,
&
vne incUn tio'.h toufiours prompte
a.
n1e rendre agre ble par mes feruices.
Auec
tout cela neant–
moins,
les
difgraces
de
ma F
orcune ont
efre
G
grand
es, que ie
n'ay
ofe
faire
renaiftre
mes
pretenfions, ny renouueller
non plus
m.ese!perances) tanta.nciennes que modernes: A quoy
m'afer–
uyd'
obfi:acle.encore,de
m'dl:re
retire
de la Guerre en
fi
mauuais
efi:at,
&fiendebce, qu,afau e
d'auoir moyen dem'en
allera1a
CGlur,
i-e
me fuis
veu concraint , cornme
ie le
rernarque
dans
la
Preface de
rnon Hifl:oire
de
la Floride,
de me bannir volontai–
rement dans la Solitude, ou ie tafche neantmoins
de
viure tran–
quilement,
&
en Homme, qui a pres s'efire
defabufe
des Four–
beries
du
Mondc,
fe
rit de
fes
changen1en , &
ne
Ce
picq
uplus
.de fes int¢refi:s.:
Et
certes
quand ie voudroi
m'y
embarra£
fer.de–rechef, il n'en
e~
pluste ps, le
mei~Jeur
de
n~a
_vie
efi:nr,Pa!f~
l
-Et
pour le
refte, 'efpcre quela
Prou1dence
Dmme,qtlJ
rn
a..t0u–
j
ours
affifte,nem'abandonoern
point
~ufques
a la fin:
~e
fi
cet–
te
Digreffion
femble
e!hefaite
hors de propo$,
vou
mek d-eH
uez
pardonn
r,
G
vous
efres cant
f~it
peu
ra1fon~~bles,,
cette
plainteeitant vn cffet de ma
mauua1~e
Fortu?e;
JOintqu
tl
me
femble tres
iuO:e,
que celuy
qui a
efcnpt
I
s
V
1es
de
cane
de
per-
fonnes, ait
permiffion de
dire quelque chofe
de
la
fienn~.
~
Pour
reuenir
main tenant ace que les Autheurs efcrment
~o
mon
Pere
i'aduoue que
i'aurois
mauuaife grace de
contred1~~
.·
•
o
ir·
,·