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H -IS T O

IRE DES

GVE.RRE S

C IVIL E S

ty

fouuent l'Efcuyer de Gon5alo

Pi~arre,

que ie cognoHfoi!

'.&

qui

'appelloic Mefcua,

natlf

de Guadalaxera,

d~

ne

Juy

pomt

lai[

r boi(e d eau toute fimple, pource qu'on auo1r accou fi:ume

d~y

mefl r n

med1ocr: quancite

d~

la

farin~

de Mahis;

1i

eft cc

uel

Efcuy

rn'enfic

nen, &oubltadeledire, ou p r

noncha–

lence, ou autrement a l'Indien qui le penfoit,

&

qui le menoit

en

main, affcuble par

tout le corps

d'vne

bonne couLiert ure,

.a

a caufe du Froid qui eft tou6ours grand en ce Pa"is-la : d'ouil

adt int, qu'au pa1T:

ge

d'vne

Riuiere,

cet

Indie~

qui ne

f~auoit

r1en

de l'aduis qu'auoit donne le Marefchal , laiffa boire cant

d·eau

a fon cheual, qu'a vn quart

qe

lieue de la,

ii

tomba parter–

re tout roide more) comme il fut verifie par les Informat ions

f

ufdices.

.

11

fe

v<Yid

de

la,

que

les I-Ii!l:oriens fondent

cette

Relation

en

aes

apparences alfe:z

vray

femblables; mais pourmoy, ce que i'en

efcris n'e!l:

ny

pour

flatter

mon

Pere,

ny

pour

en

atcendre

dei

recompenfes,

ny

auffi pour en dernanderaucunes; mais

feule–

ment pour dire la Verite toute pure: car de cc rte action de mon

Pere, qu'ds

luy

ont

imputee

a blafme, i,en porte auiourd'huy Ia

p ne, fans qu'il

y

eut de

ma

faute.

le

ne

1'efprouuay

que

trop

il

y

a

quel

ue

temps ,

lors qu,ayanc demande

recompenfe au

Roy, pour les

feruices

de rnondic Pere,

&

pour efire admis dans

la iou'iffance des biens de ma Mere, par

la

more de

laquelle

mes

,:eres

&

moy Commes demeure d

f

pouru us de route forte

do

biens de F rtune; ie fus

G

malhcureux q ue d, efhe renuoye fan s

qu'on me

fit

dFoiC\::

re

us

beau

produire

des preuues,

touchant

vne

&

l'aurrc

de

mes pretenc1ons;

quoy

qu, lies fuffen t

exami?

nees

au

Confed Royal des Indes)

&

que

Ce£

Mdiicurs

la s'en

rouua!fenc conuaincus

en leurs

Confci~nces;

fi

e!l:-ce qu, ils

ne

tne

tefmoigncrent

point d,en

eftre

touchez; Car

alors

le

Licen–

cie

Lope de Garciia de Cafl:ro, qui fut depuis P refident au Peru,

eftant dans fon

fiege de

Iuf.l:ice;

f?3eUe

'(Yllttfication,

me

die-ii,

f1JUttez votu

eJ;erer

de

fa

Af,iiefle,

apreJ

t

aEhon

de

vojlre

Pere

dan.r

la

.B

1ta~!le

de

H.a.Jrin ..

1,

o~

ti

fut

caufa

qtte Gonf

do

Pifarregaigna

/{I

rtfto1re l

Mais

lors

que

i.e

luy

voulus reparti r

,que

&'

cjJ01t

vn fap..

pof!t1onde

nus

E"!1umi4

~

&v.nfaux

trfmoignage

produit

contre

r1101:.

R.ienmotn;,

.repltqua-t'tl,

Les H1floriens

l'antefirit

ainji;

C

mment

do~clepo1tuezvo1u

nter?

De ma

)iere

que par cc rebut,

ils

me def..

m1rent de mes prete.n ions)

&

me fermercnt

rentree

a celles.