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96

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R.

B.

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I

I:

E

s

,

que le

coup

e!l:ant

pouffe

<i>v~

bras

extre.mement

fo~t,

pei:ictra

bien auant,

&

ne

le blelfa

point

t~utesfo1s.

Ceux

qu.1

en

:v1rent

l'ouuertures,eneftonnerent;

fi

b1en

qu'apres la Bacaille,Carua–

ial

monftrant fon

Cafque a

Gon~alo Pis:~ur

;

M

01fi1gncur

(

luy

dit·il)

voyez,ie

VQM

prie.,Jifans ce rempart, le

CarMlter quz

"/a

porte

ee coup ne m'eutptU

accommode

de

tou.tupieces,?

.

.

En certc Bataille mourut le tiers de 1 Infanter1e de

D1ego

Centeno comrne

ii

a

efte

defia

die;

Ecl'autre tiers

oyan~

chan–

ter

la

Vilt:oire

a

fes gens,fe

deoanda

tout incontinent, po r voir

s'il

n'y

auroit

pas

moyen

de pilJer le Camp de Gon9a1o

Pi9arre;

com

me en effi

t

les Soldats

en pillerent vne

bonne partie ;

d'ou

s'enfuiuit la perte de

la

BacailJe; pource qu,au lieu de combat.

tre,ils s,amufoient a butiner. Cependan

c

Jes gens

de pied

qui

re–

ftoient,

&

qui n'efl:oient pas plus de foixante,

(e

m1rent

a

tiercer

les piques contre

ceux de

Gon~alo

Pi9arre,

&

al

ors

en

era dans

le.Combat

le Capitaine lean d 'Acofi:a;

d'ou

il arriua qu'vn

Sol..

dacde

Diego

Centeno, norilme Guadramiros,

que

i,ay connu

aucresfois,

bien fait

de

corps,

de

haute

caille, &

d'humeur

fi

pa–

ci6que, qu'il fembloit

fe

picquer plufi:ofl: d'Vrbanite que de

Soldatef

que,luy donna vn

fi

grand coup

de pique.dans

la gorge,

qu'il en

fur porce

par cerre;

&

demeura les

deux pieds

en l'air:

11

futfeconde

a

mefme temps par vn N egre que i,ay encore

con–

nu,

qu'on

appelloir

Guadalupe,

qt;iiluy

porca

deux

reuers

dans

· le

Gras .des

lambes ,

comme

s·il

les

eut

voulu couper touces

denx ;

mais

quoy

qu,Jl

frappaft

de

toute

fa

force ,

il ne

le

bl~ifa

qu,vo peu_neantmoins , fon Ef

pee

fe trouuant auffi

foible

que

luy:

Am!i les gens

de

Pi~arre

terminerent le

Com–

bat

auec ceux

de Centeno ,

reftez en fort petit

nombre ,

&

les

ruerent

prefque

tous. Mais

lean

d'

Aco!l:a

s,eflanc mis au

deuan.r de Guadramiros

&

de Guadalupe, empefcha qu'on ne

~t

mam

baffe

d'eux,

comme

de

tous

Jes

antres,

&

fe

mit a crier

a fes

gens,~

ces

deux Soldacs

meritoient

qu'on Jes honnorafr,

au

h~u

de

Jes mal

t~ait~er.

Surquoy ie diray,

qu,eftant

depuis

en

la

y-111.e de

Cozco, re

vis

Guadalupe,

qui dans

l'vne

des

Corn pa

gn.1es

~'"' Gon~

lo

Pi~arre,

eftoit de fos A rtquebuziers, oii

ii

pa–

roJffott parmy les

autrcs

comme quelque Pan tant

ii

efioit bi–

garre

~e

plu.mes? & de

gal

ant ; Outre

que

patfant poar

coura–

gem~

>

tlfe

1

rquo1~de

Jagloiredereftre:

~1eftie · m,arrefteaces

~r 1c:~Jamez.., b~en

q

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e!le~

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~embknt qu~ ~~s

niaiferies}.

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