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gencilhomme Anglois, car c'eíl: oe cet
a:il
qu'i1 me regante, s'allie jamais avec
fa
fa–
mille , quelque peu de vraifemblance qu'il
t,:ouve lui-meme au rétabliífement de
fa
freur. D'ailleurs il aime beaucoup le comte
de Belvedere ,
&
toute la tamille auroit
été
charmée d'une aUiance ávec lui.
Le prélat a paru
fon
fatisfair de nous voir
di(pofés de .part
&
d'autre
a
vivre en meil–
leure intelligence.
Il
m 'en a d'aurant moins
co'lll'é pour accorder quelqee chofe
·a
l'or–
gueil
d'
autrui , que Mad. Bemonr avoit eu
foin de m'y préparer. Le pere rneme
&
la
mere de
cet
eíprit hautain, craignoient beau–
coup de fon humeur ; ils apprendront avcc
joie ,
que
j'
ai vaincu
íi
facilement fes pré–
ventions.
En
fe
retirant, le général m'a prís la
main
&
m'a dit d'un air enjoué : je fois marié,
Cbevalier.
Aux vo:::ux
que j'ai fairs·pour
fon
bonheur ,
il
a répondu qu'ils étoient inu–
tiles ,
&
qu'it étoit parfaitement heureux.
Ma femme, a-t-il repris,
dl:
tout ce qu'il
y
a u'aimable au monde. Elle brule de vous
voir. Je fois fans crainte, parce qu'elle eft
généreufe ,
.&
.que je ferai toujours recon–
noiífant. Mais veillez f
ur
vous-meme,
Che–
v:ilier ; v,eiUez fur v-0us , je vous en avertis.
;Le moindre coup d'
reil
fera obíervé. Admi–
rez-la,
j'y
oonfens ;
&
je vous défie deauous
en
défenclre : mais je fuis bien •aife au
fond
qu'elle ne
VGUS
ait pas,vu avant qu'elle
ffit
a
moi.
Les