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ro

H1~Torl\.~

mon .innocenc_e, il lui

f

era difficile,

par tnillc

i:aifons , de me faire

f

octir des bornes.

Et de ces mille raifons , Chevalier , mon

intéret funs .doute en eft une ( d'un ton mo-

queur)?

·

Vous en

juger.ez

cornme

i1

vous plaira,

ai-je r.épon

du. Mais

ne partons-nous

pas,

MeHieurs, pour .aller voir le feigneur J.ero-

oimo.

-

Non , a dit 1'évéque, jufquya ce que je

voie l'arnitié plus

ferme

entre v-0us. Mon

íi.-eue, .donnez-moi

vot.re

mai.n (en s'effor–

~ant

de la pren<lre.)

La vó

n:e, Chev:alier.

Difpofez cl.e la mienne ,

.ai-je

répondu en

l'l

lui offrant.

Il l'

a prife,

&

celle du genéral

.en m

eme .remps.J'ai fair

un

pas pour lui don–

B.er

plus de facilité

a

les joindre :

&

fajfüfant

-cell

e .du gén.éral,

qui

fembloir réíiíter en–

core : rendez-vous , Moníieur , lui ai-je dit;

.acceptez

l'

offre

d'un

C<f!ur íincere. Faites–

.moi <X>ru10íwe, parune heureufe expérience,

ces grandes qualités que rout le monde vous

attr.ibue. Je demande v·otre amirié, parce

que je tr-0uve-dans mon ccem· un rémoignage

que je la mérite;

&

je ne

ly

rrnuverois pas,

ii

j'érois capable d'une

baffoffe.

Je ferois

fa–

ché

.de

parnírre méprifable

a

vos yeux; mais

je ne le ferai jamai$ aux miens.

Il

a de111a11dé

a

fon frere s'il croyoit que

cet air de fupériorité fur foppbrtable. J'ai ré–

pondu, que l'aveu

qu'~l

en fai!oir me com–

bloit d'honneur. L'éveque s'efi

l'h!lté

d'ajou·

ter gue

je padois

aye<>- nobleff.e ,

que mon