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nu ·Ca

E

v

. Gn.AND

ISso·N.

69

poui luí dema.nder

cornme.nt

Jeronitno avoit

patfé la nuit. Atfez

bien, rn'a r

épondu froide–

menr le généraJ

rn~me;

mais je fuis trompé>

Chevalier,

{i

je n'ai remarqué dans vos yeux

un

air

rnéprifant. Mes yeux , ai-je répliqué >

s'accordent roujours avec rnon creur.

11

me

fcmble ., Monfieur , que vous attachez peu

de

prix a rnon intention;

&

je n'en attache

pas plus a la peine de mon voyage ) G. vos ré–

tlexions ne tombent pas perfonnellement Cur

moi. Si j'étois a Naples, Monfieur,

&

chez

vous-meme, je vous dirois que dans cette

occafion vous ne rendez point aífez de juf–

tice a l'envie d'obliger.

Au

reíl:e, je ne vous

demande aucune faveur qui ne foit pour

votre avantage autant que pour le mien.

Cher Grandiífon

!

s écria l'évtque. Mo11

frere

!

dit-il au général: ne m'avez-vous pas

promis.... Pourquoi parler d'Olivia au che–

'7alier

l

Eíl:-ce la , MonG.eur , ce qui vous

chagrine

?

reprit le général , en s'adreíiant

a

moi. Je me garde bien de faire des ré–

flexions qui puiífent offenfer un homme de

vorre importance...•... fur-tout pour les da–

mes , Monfieur. Un air de raillerie accompa–

gnoit ce difcours. Je me fuis tourné vers

1'

é–

veque : vous voyez, lui ai-je dit , que votre

frere a pour moi un fond infurmontable d'a·

veríion. Je me fouviens qu'a Naples il me

marqua des foupcons auffi injurieux pour

fa

firur que pour :noi. J'ai

cru

les avoir dé–

ttuits ; mais

fa

mauvaife difpofüion renalt.

Gependant,

tranquille

comme

j.e

fuis

dans