D U
C
PI
l!
V.
GR
A N D I S S O N ."
1f
caraétere étoit connu ,
&
qu'il efpéroit de
nous voirintimes amis. Il nous a preífés d'ac–
oepter.ceno.m.
. Pourqu
oiJe.diffimuler
~a
repris le général:
je ne puis .
fouten.irque
le
chevalier fe croie
auffi néceíTaire ama fa:ur
>
qu'on paroit fe
le perfuader daos ma farnille.
Yous me connoi.'fez .peu , Moníieur , lui
ai-je t:épondu. Je ne fais poj¡¡.r-;l préfent d'au–
tres va:ux que pour le rétabliífement de
vorre freur
&
.du feigneur Jeronimo. Si j'ai
le bonheur d'y contribuer, ma joie feule efl:
une..récompenfe. Mais.
pourvousjnettre l'ef–
prit .en re
pos~
&
pour ·
vo.usfaire entrer dans
les fenriments que je déíire, je vous donne
m:i
parole d'honneur ( c'eíl: w1e
loi,
Mon–
íieur, que je n'ai jamais violée), que quel-
9uesfucces .que nous o.btenions du ciel pour
la ma.ladi..e de votr:e freur, je n'a.ccepterai la
plus grande faveur qu'on puiífe m'.accorder,.
qu'avec
le .confentero
ent des trois freres,.
comme
av.eccelui du
pe.re&
de la mere.
J'
ajoure que ma p.ropre fierté ne me permet–
tojr pas d'.entrer dans une famille ou
l'
on ne
peníeroit pas honorablement de
moi
,
ni
d'expofer une femme que
j'aim~,
au mépri.s
de [es plus proches parents.
Le
général a paru farísfait de cette
expli~
cation. C'.eíl: parle r noblement • m'a-t-il dit:
je
V°'1S
demande la main,
&
je fais profef–
íion d'en:e vorre ami.
Que dires-vous de cet orgueil, mon cher
doé'ceur
?
Ii
ne peut digérer qu'u,i1 Jimple