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'J)UCH'f;V,G&ANDISSON.

1

(écompenfc dans la fatisfaél:ion de

1'

av.oU

:

rempli.

La

comtelfe

a

changé de voix en répétant

ce

noble difcours. Elle y a joint quelques

marques d'admirati0n pour le caraél:ere du

hérc,s, Enfuire, reprenant fon récit : je lui

demandai alors, nous a-t-elle dit,

fi

toutes les–

apparences devant le porter

a

croire qu'il ne

reviendra d'Iralie qu'apres s'y etre marié >

&

penfant avec tanr de bonté en faveur de

inon fils·,

il

ne

m~accorderoit

p,as

fa

recom–

mandationaupres de cet-ce chere rniíS Byron>

qu'il nornrr,oit quelquefois

fa

(reur,

&

fur

laquelle ce titre pouvoit lui donner un peu

d'

a(cendanr.

11

me répondit:: cette propo•

füion, Madame, marque la haute idée que

vous avez- de mifs-Byron,

&

doJ1t vous re–

connoitrez qu'elle eíl: digne : rnais peurrois...

je

m'attribuer, fans une extreme préfomp–

'tion,

l'

afcendant que vous me fuppofez

fur

fon efprit, lorfqu'elle a des parents aufil

dignes d'elle, qµ'elle

l'

efl d'eux?

Vous jugez, chere Mi[s, m'a dit la com–

teífe,

que mon d'elfein, dans cette demande,

étoit' de mertre fon

CCl!lil'

a-

l'épreuve.

Ce–

pendant je lui en

fis

des excuf-es,

&

ajourai

que je ne me perfuaderois pas qu'il ,.m'eut

pardonné fincérement, s'il ne me promer-–

toit, du moin

s, d?a

pprendre

a

rnifs

Byron

le fujet de ma

vifi.ce.

Il

me fembl

e, Luc

ie, que je

n'

au'rois point

été

fachée

qu'il euc eu moim de facilité

a'

pardonner.

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