2.
HI -'S"TOiltE
vous n'avez plus d'efpérances, mifs .B.yro11;
&
je,. compre que vous m'appantieadrez
bientot.
Mais elle
ne
m'a
pas
!fait languir
apr~s
le déjeuner.
Je
i-ernarque votre -embarras.,
chere Mifs, m'a-t-elle dit d'un
air
fon ten–
me ,
&
j'
ai fouffert pour
V0US ,
en-le
VOyant
augmenter; .mais il1me
fair
conno1tre que
l'ir Chades m'a tenu parole. Je n'en doutois
poin
t.
11
n'efr pas
[
m:prenant , ma chere,
que vous ayez pris de l'inolination pour lui.
Dans les manieres , coinme dans la figure ,
c'effle plus aimable homme que j'aie jamais
vu. U1-1e fernrne de vertu
&
d'honneur pet¡t
l'aimer fans reproche. Mais iln'efrpas befoin
que
je
vous f.affe
fon é!oge, ni a vous,
Mad. Reves.
Il fam voús a.pprendre ,,a-e-elle continué,
qu'on me propoie pour mon fils m.1e alliance
dom
j'
ai fort .oonne opinion; mais je l'aurois
meilleure encore, ma chere,
íi
je ne vous
avois.jamais vue. J'en aiparlé amilord. Vous
favez que je fouhaiteextremement dele voir
rnar.re.Ilm'aréponduqu'.aui1i long-tempsqu'il
..auroit quelqu'efpoir de plaire a mifs
Byron,
il
ne pouvoit encendre a.acuné eropoíition
de cettenature. Approuveriez-vous, luiai-je
dit, que je priífe le parti de m'adreífer
direél:~.ment .au chevalier G::andiífon , pour favoir
Ses
imenti01:u; de lui-meme? On lerepréfente
.comme le plus ouvert des hommes. I1
fait
que notre car
aétere n'efr pas moins irrépro–
.chable que le
fi.en,
&
que notre alliance ne