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HxsToiitl!

A préfent , chere Mifs , a repris obli–

geamrnen t la comreífe, vous me regarderez

fans peine,

&

vous me laiíferez revoir votre

charmant

vifoge~

Elle s'eíl: tournée alors vers

moi; elle

m'

a paifé un bras autour du cou;

elle m'a fait la perite ma1ice de m'eífuyer

les yeux; elle

in'

a baifé la joue,.

&

lor[–

qu'elle m'a vue un peu remife, etle m'a renu

ce difcm1rs.:

Ma chere,

ma

charmante mifs Byron...

que ne puis-je dire ma chere fille, da11s le

fens que je le deíire? car de cette maniere

ou d'autre, il fuudra que vous me permet–

riez de ne pas vous donneF d'autre nom:

dites-moí mainrenant, comme

fi

vous par–

liez réellemenr

a

votre mere, avez-vous quel·

qu'efpérance- qae

fir

Charles Grandiffon

puiífe t:rre

a

vous.?

. Madame , lui ai-je répondu, avec beau–

co-up

d'

embarras ,

n'

eíl: - ce pas me faire

:une queíl:ion auíli dure que celle que vous

luí avez faite

a

lui-meme?

Cuí , chere.

Mi[s

,

auíii

du~e

;

&

je

fuis

aufii prete

a

vous en demander pardon qu'a

lui,

ú

vous m'aífurez férieufement qu'elle

vous chagrine.

J'

ai déclaré, Madame,

&

c'étoit du

fond

4u cceur, que je· le croyois dans l'obliga–

tion de

fe

donner

a

fon érrangere;

&

quoi–

qüe je le préfere' en effer,

a

rout ce que

j'ai vu d'hommes, je Cuis réfolue ,

s'il

eíl:

poíiible, de furmonter le penchant que

j'ai

pour luí.

Il

m'a

fait

rotrre

de fon

amitié

J