Previous Page  211 / 442 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 211 / 442 Next Page
Page Background

!'U

cweV'.

Grt.ANorssoN.

r

une queíl:ion

a

vous fa.ire ; car je

11€

veme

chagriner petfonne,

'

O madame

!

vous n'en

~tes

pa:s capa–

ble, lui ai-je répondu. Mais quelle eíl: cétte

quefüon?

Le chevalier- Gra:nctiffort , ma chere, vous

a-t-il jamais fair quelqu'ouverture formelle

'?

Non , Madame.

Je fuis fort trompée., néánmoins , s'il ne

vous aime. Voici fa réponfe : dans les cir–

co11íl:ances ou je

fuis , quelqu'impreluon

qu'ait pu faire fur moi le mérite de mifs

Byron, je me croirois indigne du jour ,

!i

j'avois rkhé d'engager fon

affo~bon.

Ah Lucie

!

que

fa

conduite avee< moi

fe

trouve noblement juíl:ifiée

!

Ainfi, Monfieur , répliqua la comteffe ;

vous ne vo'us offenferez p0int que mon

fils'..

enrreprenne de perfoader

a

mifs Byron qu'it

n'eíl: pas fans mérite,

&

que fon creur lui–

eft dévoué.

M'en offenfer? Non, Madame. La juíl:ice

& l'honneur ne me le permettent point.

Puiífe le ciel faire trouver

a

mifs

~yron

,

dans un heureux mariag.e, tous les biens

qu'elle mérire

!

J'ai entendu parler forr avan-

t-ageufement de milord D...... Sa fortune

repond

a

fa

naiífance. Il peut faire gloire

de

fa

mere...... Pour moi , dont tous les

fenrimenrs font divifés", qui ne fais ce que

je puis, ni fouvent ce que je dois , re me

garderai bien d'engager dans mes incertitudes–

une

jeune perfonne

que

j'

admire ,

~ don~t

AJ