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!feroit p@intdéshonneur ala-premiercmilion
..du Eoyaume. ()'avGue cqu'ecette quefüGn peut
.pru;orn:e
alfez
libre ,-entFedes perfonnes qui
,
ne ,fo connoiifenr que Cle'tlom. Oependant
-fir:Chades.eíl: un·homme auquel je prendroi-s
-
plaiGr a parler avec"ouvenure.
,Milord
.a
fom;i de rna propoíi.tion; m.ais
.voyaat qu'iLne s'y ·oppofoit peint, je
fuis.
allé voir íir Charles,
&
je·ii'ai pas fait diffi–
·.culré de m'expliquer avec •lui.
-La <cGmteíle s'eíl: ·arretée. Elle eíl: péne–
.•rrame. Elle nous a regardées, ·Mad. Réves
.& rnoi. Hé bien, Madame, lui a dit ma
oouGne , d'un air de curiofüé ; de grace
~
.achevez. Pour moi , chere Lucie , l'impa–
rience ne rp'a·pas-permis qe-dire un feul mor.
·C'éroit avanr-hier, a-t-élle repris. Jamais
-011
n'a fuir un
fi
beau portrait d'une mor-
·
relle, que
fir
Charles me
·fit
de vous. Il
n1e
-parla des engagements qui
l'
obligeoient de
,-panir. Il loua fa ·perfonne qui étoit l'objet
·de fon yoyage ; il
fit
le meme éloge d'un
:frere qu'il aime
fort
re113"remenr; il s'érendit
.avec b€aucoup
d'affe~bon
fur toure cette
tfarnille. Dieu feul , me dit-il, conno1t le fon
,qui m'attend. )e me laiíferai conduire par
'la
générofité, par
la
jufüce , ou pluror par
la
providence. Aprt:s cette noble ouverture
de ereur, je lúi demandai íi , dans
la
fup–
~ofoion
d'un heureuxrétabliífemenr, il efpé–
roit que la dame étrangere put erre
a
lui.
1e ne me promets ríen ,-·me dit-il. Je pars
fans aucune.forre d'e(pérance. Si les fecours
A
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