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DU CHEV. GR.AN.DISSON.

It

cft: eapable -de vous donner de la cligniré?

Elle m'a demandé qua:nd je penfois

a

retour–

ner en N-Ol•thampt:onshire.

Je

lai ai dfr

mort

inrention. Vous ne partirez poin.t, a-t-elle

repris, fans m'&tre venue voir chez moi

!

Je

vous promets que pend'ant votre vifire, mi–

lord ne paroitra point. Je i:ie veux plus qu'il

s'expofe

a

votre préfence;

&

s'adreilant

a

Mad. Reves: s'il venoit

id

fans ma: partiá–

pation, je vous prie,

M~dame,

ne lui per–

mettez point de voir mifs Byron.

Je lui

ai-

m-arCllué vivement

kt

reconnoit–

fance que je devois

a

tant .de bonté. Elle m'a

demandé un commerce d

e l'ettre

s dans mon

abfence.

C'

~toit

un ordre

qui.me

faifoit trop

d'honneur, pour le· refu

fer. Son

fils, rn'a–

t-elle dit en fouríant, ne verra pas plus mes

lettres que rnoi. En fortant elle m'a prife

un iníl:ant

a

l'

écart

>

pour me dire : il faut

l'avouer; jamais il ne m'étoit arrivé, dans

les affaires que j'ai le plus

a

ca:m

>

de me

voír fermer la bouche

~ar

mes propres ex–

preflions. Que faire?

J

étois venue dans la.

confiance du Cueces. Lorfq111e

l'

ef}:'.>érauce eíl

prefqu'égale au defrr, on n'eíl; reb1pli que

des idées qµi la flattent. Nos paffions , ma.

chere, emportenr toujours netre jugement.

Cependant je connoís deux exceptions

a

cette

regle , vous

&

!ir Grnndilfon.

Elle nous a quittées. Je vous

~pargn.e

,

chere Lucie, toutes les réflexions aaxquelles

j~

me

f

uis livrée

fur-

cette importune.

&

flat–

~

6