Dl1 CRP.V. GRANDISSON.
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ne cruffent notre querelle
fort
gráve. Enfin,
lorfque votre chaleur s'eíl: appaiíee, comme
je le fuppoí'é, v·ous m'avez
fait
appeller. Sans
doute , ai-je penfé ) qu'il eíl: tout
a
fait re–
ve1m
a
lui-meme. Je me fuis encore hatée
d'obéir....
·
-
·1
Milord.
Et! ne vous
ai-j~
pas fuppliée,
Madame....
'
Miladi.
Suppliée , MonGeur? Oui ; mais
avec des regards... .L'homme que j'ai épou(é,
permettez·
~ue
je le di(e , Moníi.eur , avoit
un vifage tout différent. Voy_ez, voyez, Emi–
lie ; le voil.l partí encare une fois.
_ En effer, milord étoit forci dans un tranf–
port d'impatience. Oh
!
ces hommes , ma
c;;here
!
s'écria-t-elle en regardant Emilie.
Je fais bien, m'a dit cette chere fille,
ée
que
j'
aurois pu lui répondre ; mais on affure
qu'il ne faut iamais enrrer dans les querelles
conjugales.
La. méíintelligence ne
fü
qu'aúgmet'l.ter
jufqu'au lendemain. Ernilie n'a pu me don–
~er
d'autres informations ; mais lorfqu'elle
achevoit fon récit, on m'a remis le billet Cui–
vant , 'de la part de miladi
G....
«
Henriette ,
li
vou
s avez pitié de moi
?
" venez me voir
a
l'iníl:
.1.nt. J'ai grand befoin
" de votre con[eil. Je
foísréfolue de faire
" caffer mon mariage. Aulli ne veux-je
fouf~
,, crire que mon cher nom de
e
H AR L E
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