nu
CHEV.
GRANDISSoN:
ÍI'
., d'hui en viíite , pour faire parade de
fa
,, nouvelle propriéllé;
&
je jugeai que, me
" voyant en colere, il vouloit r.out
a
la
fois
"me nommer une 1naifon agréable, [e faire
" un mérite aupres de vous ,
&
[e
procurer
" la fatisfaél:ion d'avoir fait obéir fa femme _,
" fans y emRloyer
l'
air d'autorité.
·
"C'eíl:
¿{?
ce miférable commencement
" que notre importante querelle a pris naif–
" fance. Ce qui me pique le plus, c'eíl:
l'ar–
" tifice de l'homme,
&
le deífein manifeíl:e
,, qu'il a eu de vous mettre dans fes intérets.
,, 11
ne manqua point dans le cours de l'al–
" tercation, d'y joindre la menace d'en ap–
" peller
a
vous. Vouloir rne perdre dans le
" creur de
li1ª
plus chere amie
!
Cette
mé~
" chanceté eíl: elle pardonnable? Vous croyez
" bien, ma chere Henriette, que
ú
la
pro–
" poGtion de vous voir n'étoit pas venue de
" lui, fur-tour apres tant d'offenfes accumu–
" lées,
e'
éwir la viíite
qui
pouvoit me cau
fer
" le plus de plaiúr.
,. En vérité , MonGeur... aífurément, mi–
" lord... Je vous proreíl:e , Moníieur... avec
,, un degré de haureur affez modé1-é , furent
,, les plus grands emporrements de rna parr;
,, fuivis
a
la fin du 1)10t rébelle, je n'en ferai
,, ríen.
,, De fon
d ré,
il répéta vingt
fo
is, en di
f,.
"
fér~nt~s
f
wn~es
: fu r mon honneur , Ma.,.
,, dame , que je périffe,
fi ...
&
paroiílant
"héfirer: vous me traitez mal, Madame..,
,, Je
n'ai .Pªs
mérit~
....
&
permetrez que je