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v~us
aéclare•..
?'
iníifte , Madame,
~
·VOUS
,, rlemander 1c.ette
\Co~plaifance.
·
·
,, Ce langage, Henriette, ·.ne pouvoit
plus
» •etre foppoi:t
é. La foirée-étoit fraiche; mais
,, ·je
n~en
pris
p.asmoins mon éventail, Oh!
,,.0h
! dis-je,
quels termes ! •guels termes!
,, quelles exprt'!ffions ! 'Vous infül:ez_, milord?
~,Je
juge -que
je
'fuis .mariée :
m~
trompe–
"
irois~je?
Je pris alors ma montre :
lu~di
,, foir,
a
,dix
~h<~ures
&
demie , le •.• quet
~,
jour fommes""flous du mois
?
Je
demande
"" tla pei:miilion
a
milord de marquer ce pre–
,, mier moment ·de
l~exercice
de fon auto–
,, .rité.
,, Chere miladi G... !'( c'efl: peut-etre pour
wmetrre }e.comble
a
l'infolte,
tfU~il
me don·
., ·na fon nom)
fi
j'étois capable de foppor–
"' ter ae traitetnent, je n'aurois pas toute la
., tendi;e!fe que j'ai pour vous.
,, 1\:iníi , 'Nioníieur, e'eft par un exces d'a·
,, motir •E}ue vous cernmencez a-·faire valore
,, rous les droits d'un mari. Fon bien.
J'
ajou–
,, t:Ü
quelques plaifanteries affez piquantes
,.>fur les préparatifs que
j'
allois faire pour
., Fefclavage.
J'
aurois continué ; ·mais pre–
,, nant·un·ton grave, ·que je trouvai rude,
,, '&
meme un ·peu méprifont
(
jugez,
Hen–
,, riette , s'il éroit pofiible de
fe
modérer ) ,
,, i•l eñtreprit de me donner des lec;:ons : un
,, peu moins d'efprit, Madame,
&
un peu
.., plus de difcrétion , vous íieroient peuc–
,. :erre aufii bien.
,, -L-e
·reproc~e
étoit trop vrai
1
pour
erre