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1>u Cnl!V.

t;RAN1.1ns6N.

IU•

Mifs Grand.

Votre [enrame, Milord. Vos

Clill-inél:ions font délicates.

Mil

a

di L .•.......•.

Ne fom-elles pas juíl:es,

Chadotte?

Mifs Grand.

Sans doute , Mifadi ;

&

je

vois que vorre moriféroit le meme. Je vous

fupplie done tous deux de

neme pas prirer

de

votre pitié. J'ai la votre aufli, Henrietre,

&

par le meme rnotif.

.

Mifs Byr.

(Pour faire pa!fer cette réponfe).

J'aitne ce ron, chere Charlotee; il vous íied

a

merveille. C'eíl: ce qui s'appelle une aima–

bk plaifanterie.

Ll-deffus , Mibdi

L....

a die , en rianr ;

que c'éroit

u~1e

jolie preuve de repentir de

Charlotre, mais, quoiqu'elle parur de fon

bonne humeur

~

fa

réflexion n a pas éré,.bien..

recue. Charlocre efl: forrie aufliror. Nous

J'a-:.rons enrendu

a

fon clavecín,

&

110tiS 110US

fommes levés rous pom:

b.

fuivre. Emili.€-eíl:

furvenue. Mi(s Grandiffon s'efl avancée vers

elle ,

&

luí a demandé

íi

toutes fes fautes

ne lui :woient p;,s été eropoiees pour les:on?

l¡n vérité , MademoileHe, a répondu cette

chere perite, mon tuteur ne m 'a dit qu'un

mor qui vous regarde,

&

!e voici.

«

J'aime

,, ma freur; elle a de chnmantes qualités.

" Qui n'a pas quelquesdéfauts? Vous venez

" de voir, Emilie, qu'en voulantun peu

la

" gronder , je luí ai parlé trop dure1nent

v

moi-merne "·

Que Je ciel béniffe

a

jamaís mon frere ,·

s'.eíl: écriée mifs Grandilfon, dans une efpece

Tonre IV.

F