•e
·uS
H r s
T
o
1 ll
1f
diíf
(l}n,
v~us
brillerez aux dépens de la
pauvre
Charlotee ; mais , puifque
j'
ai perdu les bon–
nes graces de
·ffiOll
rrere , pufluez-vous en
jouir arna pl-ace
!
Ce que;'ofe bien promet–
a.e, e'eíl: que je ne lui donnerai jamais fujet
de me repr,ocher que je le prends pour mon
coufin Everard. Mais ai-je pouífé l'exrrava–
gance bien loin? Parlez franchement, Hen–
rierre. Ai-).e été fon extravaga11te
?
Je lui ai'
répondu qu'elle s'ltoit égarée depuis le pre–
mier
rnot
jufqu'au derníer
; que"j'avois d'a–
bord trernblé pour elle ; m<i.is qu'en l'enten–
dant parler des foupirants qu'elle vouloit
avoir a
fa fui
te,
&
des nouvelles conqueres
qu'elle fembloit
[e
·J>rnpofer , je l'anrois vo–
lonriérs grondée,
Ji
je n'avois été retenne
par la préfence .de
fon
frere.
Mé
le pardon–
nerez-vous , lui ai-je .dit a
l'
rn:eille
?
votre
}angage étoit celni d'une
fiéfée
coqn~tte,
&
l'air
y
répondoit 'parfair.emenr. En vérité,
chere Charlotee , vous ne vo\ilS étes
jamai~
r.ant
oubVée.
Ainfi, tour le monde eíl: contre moi, a-t–
elle repris.
11
faur que
j.e
fois
bien
i:;oHpable
en
effe.r.
Le ternps, l'occafíon, ma fceur, lui
a
dfr
milord L .... , éroient mal choifis. Si le fujet
avoir éré moins important, fir Charles auroit:
tourné
:vos
vi3,1acités
~1
plaifonterie, comme
il
a toujours fair. C'e!l-a-dire, a-r-elle répli–
qué, que tour ce qui lui dépla'lt, ou qui ne
lui
reffemble pas, eíl: blamable.
Il
efl:
fort
heureux, .du caraél:ere
qdil
s'e/l établi•