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1'>tJ

Cn~v.

G.rtANnHsoN.

115

Sir Clz.

Je

m'y

oppofe, Charlotee : reft–

dez-moi , s'il vous plait, cette lettre. Une

femme n'a jamais droir de tourner en ridi–

cule un amant qui lui dépla'ir. Si fon indiffé–

rence pour lui vienr de la haute opinion

qu'elle a d'elle-meme, elle lui doit de la pi–

tié ;

mais quelque foient fes idées, celle

qyi

bleife doit guérir. M. Warkins peut s'adreffor

a

cent fem.mes, auxquelles fes richeffes

&

la

figure qU:il fait dans le monde, feront par–

donner fo11 orthographe.

Mifs Grand.

La faifon

ele

fa

jalouíie s'ap–

proche.

011

n'eíl: pas tachée d'avoir qnelque–

fois en public un ou deux foupiranrs

a

fa

fuite. Peut-etre n'ai-je pas encore affez vu les

deux miens, pour me déterminer en faveur

de l'un ou de l'autre. N'eíl:-il pas permis.,

pui(qu'aucun des

de~1x

11'eíl: d'un mérire

brillant, de chercher

a

les voir fous différents

jours, pour

fe

mettre en état de juger lequd

eíl: le plus fupporrable,

&

pour s'attendre s'il

ne s'offrira pas quelqu'autr'e perfonnage

qui

me déplaife encore moins.

( Elle a fait cette réponfe de fon air le

plus folatre, quoique le fujet ,fUt

.fi

férieux,

&

que fon frere ne fouhairat pas moins fé–

rieufement de com101tre fes inclinations ).

Sir Charles s'eft tourné'vers milord L .... ,

&

lui a dit gravemenr, qu'il s'étonnoit que

leur coufm Everard

fH

un:

(i

long féjour au

cbateau de Grandiffon.

Mifs

Charlotte a

fort

bien fenti que cette diveríion la regardoir.

file

lui a

fait

des excufes ;

iI

a

continué~