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14

H

r s

T

o r

ll E

ne guériíloit point, fon pere attendit

a

peine"

qu'il eut dix-(ept ans , pour lui faire com–

mencer fes voyages. Il lui donna pour gou–

verneur un ancien officier miliraire, quiavoit

fervi fous le général W .... frere de milord

W .....

&

mille guinées de peníion pour

fa

dépenfe.

Les deux filles

furent demandées par

miladi W ... leur tante,

qui

fe chargea de leur

éducation; mais la more leur ayant enlevé

cette dame , enviran deux ans apres celle de

leur mere, elles retournerent chez

fo-

Tho–

mas, qui étoit alors confolé de

fa

perre ,

&

qui n'étoit pas moins rérabli de (es bleffures.

Il mit aupres d'elles, avec la qualiré degou–

vernante,une femme nonunée Mad.Oldham"

veuve d'un de (es anciens amis, dont la for–

tune n'avoir pas réíiíl:é , comme la íienne,.

aux diJliparions dans lefquelles ils avoient

donné tous deux. Il me (emple qu'on peut ap·

pliquer aux débauchés d'une forrune médio–

cre, ce que je me fouviens d'avoir enrendu

dire des rempéramenrs foibles ; ils doivenr

craindre de (e lier avec ]es débauchés d'une

conftirurion plus forre, c'eíH1-dire,. plus opu–

lents qu'eux, parce que les exces) qui ne font

qu'ébranler les µns,enrraínentordinairemenf

la

ruine enriere des aurres.

Mad. Oldh:im avoir des qualirés eíl:im:.1-

bles , emre le(que11es e n compre beaucoup

d'imelligence pour les afEüres domeíl:iques..

Elle méritoir d'avoir été plus heureufe d:ms

fon mariage

¡

&

fes jeunes é::leves, qui avoient: