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!>UCHEV.bRANDISSON_-

'IR.irs férieux ) repric-elle ) en

r

embraffam.

Yotre quefüon marque elle-meme que vous

croyez avoir quelque chofe

a

vous rel?rocher.

Pas

w1e lignede vocre main depuis hxmois

!

Mais je vous revois en bom1e Gmcé ; coutes

les inquiécudes

qu~

vous m'avez caufées font

oubliées..... Puis-je dire que

j'

ai vécu fans in–

quiécude? Je vous plains, ajouta-r-elle, de

mille pla.iíirs que vous avez .perdus par une

fi

longue ab[ence. Venez , ou pluc&c, que

les chers tiourrilfons paroiffenc

a

ce moment,

pour recevoir

la

bénédiél:ion de leur

p~re.

Quelles délices de voir l'aurore de leur raifon!

Leurs progres paffenc mes e[pérances. De

quelle farisfaél:ion vous eres-vous privé par

€es longues abfences

!

Mi[s Gra

ndiffon me faic preffer de def–

cendre.Qu

'ellem'accordequelques momems.

Le cbarme

du fujet m'arrere. Qui ne íeroit

pas tenté , ma chere Lucie , de

[e

voir

a

la place de cette femme ademi-méprifée) de

cette refpeéláble mere; en un mor, d'erre

mHadi Grandiffon

!

·

Une réflexion, chere mifs Charlotte, je

ne vous demande que le cemps de faire une

ré'flexion , avanc que de quicrer ma plume.

Je regrettois trop de l'avoir perdue. Quel

eíl: l'homme au monde, qui , coníidérant en

général la vie ,gaie

&

volupteufe de íir

Thomas Grandifion, quelque jeune, quel–

qu'ami gu'il foic de la joie

&

de la volupcé,

puiffe fe propofer

d'~tre

plus heureux que

. fu

Thomas ne s'imaginoic l'écre? Quelle

A5