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º
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11
venir! Mais croyez-vous qu'on ne m'ait
poinc interrogée auili for des circoníl:ances
plus récences? On a pris tant de plaifu:
a
mes récits, qµ'on eíl: dans une impatience
extreme de conno!tre perfonnellement,
&
ma grand'maman Sherley, & rnon onde
Selby ,
&
ma tante,
&
ma coufine Lucie
>
&
M.Deane, mon parrain. Tour le mérite,
ma chere, n'eíl: pas uniquemenr renfermé
dans la famille des Grandilfon.
Si
vous ju–
gez
~ue
je me fuis érendue particuliéremenr
for
1
hilloire d'une jeune perfonne , dom la
prudence a triomphé del'amour, &qui n'efr
"
pas plus chere
a
elle-meme qu'a moi ' vous
ne [erez pas trompée. Tour ce que j'appré–
hende , Lucie , c'eíl: que les deux fa:urs ne
vous aiment
a
préfont ph!s que moi.
Avant que je reprenne l'h.iíl:oire de leur
famille, je vous demande, ma chere,
fi
vous
ne penfez pas comme moi , que
le
ciel a
héni ces heureux enfants , en faveur de leur
excellente mere
?
Qui fait
fi
ce n'eíl: pas
.une récompenfe dureípeél:qu'ilsont toujours
eu pour un pere dom
il
femble que
la
con–
<inite en méritoit moins? Je trouve dans.
mes idées , que les obligations font récipro–
ques: la négligence de
l'
un
a
remplir fes
de~
voirs, ne difpenfe point l'autre des Gens. II
eíl: difficile a la vérité d'avoir la meme ten.–
dreffe pour des parents vícieux , que poui:–
cet1x donr on ne
re~oit
que des exemples de
verru
&
de bonré; mais le refpeél: n .cíl: pas
moitu indifpenfable;
&
l'ob{ervatíon de ce
·
A 6