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J.4.2. '

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!

qu'a ne pouvoir lever la tete. Ma

C°'ur

en

particulier

fe

vit forcée de rougir d'une in–

dination que le mérite de l'objet ne pouvoit

rendre homeufe pour aucune temme. 11_plut

auffi

a

mon pere '

&

fans doure par de

fages

raifons, de nous déclarer que nous ne de–

vions nous attendre qu'a une fortune

fort

bornée. L'effet de cette conduite fut de m'a·

vilir

a

mes propres yeux. Ma freur eut l'ef·

prit plus fort,

&

fe trouva foutenue par de

rneilleures e(pérances; mais ce qu'elle avoit

fouffert me

fit

appréhender le meme rraite–

menta mon tour. Je me fentis dans ladifpoíi·

tion d'entreprendre tout ce qui pouvoit s'ac·

corder avec la vertu, plurót que de m'expofer

a

des railleries

&

a

des inveétives auxquelles

mon devoir ne me permetroir pas de répli–

quer.

Pendant que ces imprefficnsm'occupoient

cÍans toure leur force , M. Anderfon , qui

étoit en quarrier dans le voiíinage, eut l'oc–

caíion de me voir. C'eíl: un homme de

fort

bonne mine , vi.f, enjoué , qui étoit

re~u

agréablement de tout le monde,

&

difüngué

fur-tout par trois jeunes dames , que cecee

raifon mettoit fort mal enfemble. J'avoue

ql:ie la préférence qu'il parut me donner fur

toutes les aurres lui

fir

d'abord un mérite

a

mes yeux. D'ailleurs, ér,ant le principal

offi~

cier du cantan , il y étoit coníidéré comme

un génér::il. T out le monde jugea , comme

lui , qu'une fille de

fir

Thomas Grandi1fo!1

étoit un objet digne de fon ambition, tand1s