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o-
I
ll
~
me dis-je
a
moi-meme ) lorfque je me
per.:
metrois de faire une réflexion férieufe, pour
donne,r
a
mon pere un fils )
a
mon f.rere)
a,
ma fcem;,
a
milord
L...
íi
ma fceur répoufe,
un frere qu'ils n'auroient jamais choiíi,
&.
qu'elle~
prendront peut-etre le partí de défa·
vouer? Les condamner:a-t-op de rejeter cétti;
alliance ? Et Charlotee Grandiffon ,
filie
de
la p,lus prudente des mei.:es, fera-t-elle une,
démarche qui va la faire paffer pour lahonte,
de
fa
•fámille? Se mettra-c-elle dans l'obli–
garion de fuivre la fortw1e d'un foldat de
qunrriers en quartiers,
&
peut-etre
dans
des
régions éloignées? Ces raifonnements, dent
je fentois la force , ont éré la feule caufe
qui m'a toujours empechée de m'ouvrir
a,
ma freur. Je voyois rrop
l'
extreme avanrage
que
fon
choix avoit
fur
le míen. Depuis
ces
dernieres [emaines,
j'ai
penfé plufieurs fois
a
décharger mon creur dans le Lein de norre
chere· mifs Byron ;
&
c'efl:
m1
des morifs
qui m'ont fait acceprer votre invitation,
Milord, lorfque vous m'avez affurée qu'elle
confentoir
a
nous accompag11er
ici;
mais
je
la trouve étemellemenr occnpée de fes écri–
rures
~
&
je
n'
ai_pas voulu mendier une occa·
fion qui ne s'ofuoit pas d'elle-mt!me.
Sir Ch.
Je ne voudrois pas vous inter·
vompre , Charlotte ; mais puis-Je
vous
de–
mander
ft
toute !'affaire s'eíl: rraitée
pav
lertres? Ne vous eres-vous pas vus quelque-
fois?
,
M
ifs
Grand.
Nous
110.usfonrmes
vus;
mais
.
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