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148-

H

1

s

T

o

1

l'l

:e

fair pour moi. Lorfque le bruir public me

faifoir dépendre entiéremenr de mon frerc,

& repréfenroir le bien dela famille en

fort

mauvais ordre ; en un mor, lorfque nous

étions, mafceur&moi, dans le doutedeno–

trefort, jen'ai pas enre11du pader fouvent de

M. An9erfon;

&

fa

prudence m'expliquoit

fa

froideur , car je n ai pas éré long-temps

a

la

pénétrer.

Ici , ma ch.ere, milord

&

miladi

L...

l'ont

traité a1fez vivement: d'indigne perfonnage.

J'

en ai pris la men-.e idée ,

&

les regareis du

aoél:eur Barler onr marqué qu'il en ju¡eoit

comme nous.

·

Sir. C/z.

Je le plains. Il a trop de pru–

dence apparemmenr pour

[e

fier

a

la pro–

vidence. Mais , chere fceur , c¡uels fpnt

a

préfent

VC!:>S

embarras

?

Mifs Grand.

Hs

viennent de rna folie.

M.

'Anderfon me parur d'abord auffi fenfé, que

tour le monde le nouvoit agréable. 11 parle

avec beaucoup de feu

&

de facilité. Son air

décili.fne me laiífa point douter de fonjuge–

ment,

&

l'homme qui fait dire

a

une femme

des cho(es agréables .d'un ton qui le foit aulli,

a roujours pour luí 1a vanité de celle qui

1'

écoute , _parce qu'e1le ne peut douter de

la bonne foi du flatteur, fans déroger a l'idée

qu'elle a de fon propre mérire. Lorfque le

capitaine eut commencé

a

m'écríre,fes lemes

augmenterent encore plus ma prévention.

Mais auffiror qu'il

fe

_crut sur de moi, je vis

cha.n~er

la beauté de íon íl:yle,

&

jufqu'a fon