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fair pour moi. Lorfque le bruir public me
faifoir dépendre entiéremenr de mon frerc,
& repréfenroir le bien dela famille en
fort
mauvais ordre ; en un mor, lorfque nous
étions, mafceur&moi, dans le doutedeno–
trefort, jen'ai pas enre11du pader fouvent de
M. An9erfon;
&
fa
prudence m'expliquoit
fa
froideur , car je n ai pas éré long-temps
a
la
pénétrer.
Ici , ma ch.ere, milord
&
miladi
L...
l'ont
traité a1fez vivement: d'indigne perfonnage.
J'
en ai pris la men-.e idée ,
&
les regareis du
aoél:eur Barler onr marqué qu'il en ju¡eoit
comme nous.
·
Sir. C/z.
Je le plains. Il a trop de pru–
dence apparemmenr pour
[e
fier
a
la pro–
vidence. Mais , chere fceur , c¡uels fpnt
a
préfent
VC!:>S
embarras
?
Mifs Grand.
Hs
viennent de rna folie.
M.
'Anderfon me parur d'abord auffi fenfé, que
tour le monde le nouvoit agréable. 11 parle
avec beaucoup de feu
&
de facilité. Son air
décili.fne me laiífa point douter de fonjuge–
ment,
&
l'homme qui fait dire
a
une femme
des cho(es agréables .d'un ton qui le foit aulli,
a roujours pour luí 1a vanité de celle qui
1'
écoute , _parce qu'e1le ne peut douter de
la bonne foi du flatteur, fans déroger a l'idée
qu'elle a de fon propre mérire. Lorfque le
capitaine eut commencé
a
m'écríre,fes lemes
augmenterent encore plus ma prévention.
Mais auffiror qu'il
fe
_crut sur de moi, je vis
cha.n~er
la beauté de íon íl:yle,
&
jufqu'a fon