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I ll !:

M. Anderfon, en reconnoi!fant qu'il m'en

avoit

fi

gro!Tiérement impofé par des fables

autanr que par des lettres qu'il faifoit écrire

pcur lui;

&

qu'il n'étoitni le feigneur d'une

rerre, ni l'homme de fens

&

de favoir pour

lequel

il s'éroir fair p::ilfer.

Sir Ch.

Mais commenr fe crut-il s8r de

vous?

Mifl Grand.

Ah

!

Monfieur

!

pendant qu'il

foute1~oir

fes rrompeufes apparences, il avoit

arrncl-é une prome!Te de ma main ;

&

des

qu'il fe vit fur moi cer avantage, ce fut

alors, ou bienrot aprt:s, qu'il m'écrivit de

la íienne. Je fus ainíi convaincue qn'il avoit

employé eelle d'aurrui, quoique nous fullions

convenus d'un inviolable fecrer. Je rremblai

de me voir expofée

a

l'indifcrétion de fon

l:criv::iin, qui m'éroit abfolumenr inconnu ,

&

qui devoir parrager fon mépris entre

l'amant qui avoit befoin de fon fecours,

&

l'objer de cerre indigne rufe. Cepe11dant je

me dois ce rémoignage , que mes lemes

éroient al'épreuve de tente cenfure; mais

j'avoue que c'éroit l'encourager a!fez, que

de lui rl:pondre par écrir,

&

que

fa

préfomp–

tion s'eíl: fondée la-de!fus pour folliciter une

promeffe, quacre mois avanr qu'il ait pu

l'obrenir.

Sir Ch.

Er dans quels termes, je vous prie,

cene promeffe efr-elle conc;:ue?

Mijs Grand.

O folie que

je

me reprocherai

roujours

!

J'ai déclaré que tant qu'il feroit

a·marier ,je n'en épouferois jamai¡ d'autr•