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186

H

r s

T

o

I

n.

1f

ble pour Cantorbery ; les deux aimables

fo:urs en font

fort

furprifes : elles fe deman·

dent plus que jamais , pourquoi tant de

ré–

ferve & de fecret pour elles.

e------~~-

..

L E T T R E X X X V I.

M.adame

s

B LB

y,

a

Mifs By

Ro N •

.Au chbeau de Sc:lby , 4 Mar1.

V

o

T RE

füuation , ma

tre~-chere

niece

>

ne ce.ffe pas de nous affiiger. Un combac

íi

vifible entre votte fanchifo naturelle

&

l'a–

veu d'une paffion naiffante.... O ma chere

!

gardez-vous de coute réferve affeél:ée;ellecon·

viendroit mal

a

une jeune perfonne qui n'a

jamais connu

l'

affeél:ation

&

le déguifement.

Vous nous jetez dans un embarras extreme

a

l'

égard de miladi

D.....

elle doit ecre ici

famedi prochain. Je ne lui ai }'Oint écrit,

quoique vous ayiez paru le déli.rer , parce

qu'en vérité nous jugeons tous que fes offres

méritent plus de confidération,

&

parce que

nous appréhendons que vocre bonheur

&

le

nbtre ne foiem bien plus douceux d'un autre

cbté:

11

eíl: impoílible, ma chere, de s'imagi–

ner qu'w1 homme cel que

fir

Charles Gran–

di.ITon, n'ai pas vu, avant de vous connoítre ,

une feule femme qu'il puiífe aimer, ou pour

laquelle

il

ait pu prendre de

r

attachement

>

par reconnoilfance du moins

p~w·

r

amour