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H
r s
T
o
I
n.
1f
ble pour Cantorbery ; les deux aimables
fo:urs en font
fort
furprifes : elles fe deman·
dent plus que jamais , pourquoi tant de
ré–
ferve & de fecret pour elles.
e------~~-
..
L E T T R E X X X V I.
M.adame
s
B LB
y,
a
Mifs By
Ro N •
.Au chbeau de Sc:lby , 4 Mar1.
V
o
T RE
füuation , ma
tre~-chere
niece
>
ne ce.ffe pas de nous affiiger. Un combac
íi
vifible entre votte fanchifo naturelle
&
l'a–
veu d'une paffion naiffante.... O ma chere
!
gardez-vous de coute réferve affeél:ée;ellecon·
viendroit mal
a
une jeune perfonne qui n'a
jamais connu
l'
affeél:ation
&
le déguifement.
Vous nous jetez dans un embarras extreme
a
l'
égard de miladi
D.....
elle doit ecre ici
famedi prochain. Je ne lui ai }'Oint écrit,
quoique vous ayiez paru le déli.rer , parce
qu'en vérité nous jugeons tous que fes offres
méritent plus de confidération,
&
parce que
nous appréhendons que vocre bonheur
&
le
nbtre ne foiem bien plus douceux d'un autre
cbté:
11
eíl: impoílible, ma chere, de s'imagi–
ner qu'w1 homme cel que
fir
Charles Gran–
di.ITon, n'ai pas vu, avant de vous connoítre ,
une feule femme qu'il puiífe aimer, ou pour
laquelle
il
ait pu prendre de
r
attachement
>
par reconnoilfance du moins
p~w·
r
amour