188
H
'I
s
T
o r
R E
que
fa
prudence ne lui falfe coníidérer
fa
fmtune. C'efr du moins ce que nous devcrns
foppefer de nctre coté
i
&
nous ferions obli–
gés de cornmencer par des calculs, s'il étoit
queítion de traiter avec lui.
Votre grand'maman veutvous écrire de
fa
propre main; je m'en rapporte enriérement ·
.a
elle. Nous connoitfons tous
fa
prudence,
&
la tendrelfe doi1t elle eíl: remplie pour
vous. Votre onde promet de ne plus prendre
le ton badin qui vous cbagrine. Nous fom–
mes toujours réfolus de ne pas gener vos in–
clinations ;
&
cene raifon nous fait craindre
de vous donner notre confeil fur les nou–
velles offre&. Mais votre grand'maman eíl ra–
vie que je n'aie ¡Jas fait, comme vous l'auriez
fouhaité, un refus déciíif
a
la comteífe.
Votre onde a pris des informations for
l'état des affaires de
fü
Charles. Tout ce
qu'il _a découvert répond
'Ú
parfaiteinent
a
nos idées , que je
l'
ai prié d'abandonner
cette recherche'
a
moins qu'il n'y eut un–
peu plus d'app:irence que vous
y
fuíliez inré–
reífée. 'Mais vous, ma chere , continuez de
nous apprendre tout ce qui peut augmenter
notre efrime
&
notre vénération pour cet
excellent homme. La fopérioriré d'ame qui .
lui a fait refoCer un duel,
&
cene glorieufo
conduite, qui n'a pu laiffer aucun doure de
fon courage,
font
des exemples de fageffe
&
d'honneur qui l'élevent au-deifus de
Ja
portiée hr maine. Nous fommes taus pénétrés
pour luí d\m melange d'admirarion
&
de.