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'184

H

1

s

T

o r

R B

occuper vos penf€es ou vos doigts

?

Dan)

cesdernierstemps, ma

chere~

je me fuis vue

fort

fouvent troublée par cerre bizarre fen–

fation. Mais , en verité, mon

remp~ramenr

eíl: tout-a-fait dí.angé. Je crains de devenir

chagrine ,. fombre

&

perverfe.

O

le méchant

fo-

Hargrave

!

Revenons a la charmante ouverture del!

miladi. Une dame, a continué Mad. Reves,

que

fir

Charles aime apparemment. Non,

a

repris miladi

L.....

une dame qui aime

fo:

Charles, mais, par ménagement pour elle,

je ·n'ajourerai point..... Cependant, s'il eff:

pardonnable

a

quelque femme d'aimer

Gns

aucune certitude d'erre aimée ' - c'eíl:

a

e

elle

qu'.i

prendrolt de l':imqur pour mon frere.

Et

fo·

Charles, n'ai-je pu m'empecherd'in·

terrompre, elt-il incapable de retour? Mad.

Reves m'a dit le foir qu'elle avoirvu tremblet

mes levres; je ne m'en fuis point-apperc;ue ,

·&

je n'ai fenti auqm tremblemenr de creur.

Cependant ,

il

me femble que le.s levres ne

fauroit rrembler, fans que

k

creur

foit

'1ffeé1:é.

·

Miladi L. .... s'efr

fort

étendue fur les

'grandes occup::ttiogs de

fon

fi:ete , qui

lailfent peu de temps

a

d<;mner

au

plaifir;

&

quoiqa'a juger par l_e fond d'un caraél:ere

fi

noble

&

fi

bienfaifant, elle le croir capable

'des pailions les plus tendres; elle arrribue

fon

inc!itférence

~pparenre

a

h

multirude

d'e

fes

affaires ' autant

qu'a

la difficulré de trouver

\me femme

dont

les perfeél:Í?llS

répondent

a