Previous Page  379 / 408 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 379 / 408 Next Page
Page Background

'DU

CH1!V.

GRAND!SS'ON.

I~I

ti.

j'érois -bien exempre de la vaniré que je

reprochois aux autres ,

j'

ai

re~u

la viíire de

piiladi

J.-. . . . •

qui ne doit pas fe1-vir

a

me

?onner une m:mvai[e opinion de moi-m<tme.

Elle eíl: montée droit

a

mon cabiner. Mad.

Reves s'étant hatée de la fuivre: je viens

vous demander

a

d1ner' nous a-t-elle dit;–

Ílr

Hargrave Pollexfen

&

quelqnes-uns de

fes pareils drnenr aujourd'hui chez mon frere.

Je me fuis échappée, avec le confentemenr

de milord ,

&

j

ai

laiffé

a

Chador,te le foin

de faire les honneurs. Je ne puis fupporrer le

miférable qui a furmé une lache entreprife

conrre· vous>

&

qui

en

vouloit

a

la

v:ie de

mon frere.

Nons nous

fo

mmes entretenueslong·temp-'!

fur le duel, qui n'a poinr eu de pl::rs

fl–

cheufes foites.

A

la vue de mes papiers, qui

étoie!'n: encare devanr moi, elle a voulu voir

ce que je venois d'écrire.C'ér9it une fuveur,

m'

a-t-elle dit' que

j'

accordois quelguefois

a

fa

freur.

Je lui ai lula premi:ere partie de

ma

lettre.

L~

confiance de

Gr

H :-.rgra-re l'

a

mif

e hors d'elle-meme. Elles't:ronne qu'il ofe

prol'loncer le rerme

d'

efpérance.

EH

e a loué

roures mes réponfes. Cependant, elle a die

a

M. Reves

qn'il

auroit

du

lui refofer

l'en~

rrée de

fa

maifon, for-tour lorfque

j'av'ois

ta1Ít de répugnance

a

le voir. Je vous avoue

que je penfe comme elle; m?-is

M.

8c

Mad

1•

·Reves portent quelquefois la bonté n:op loin.

Aprt:s le diner, n.ous avons été

fon

agréa–

l>lemem furpris

de•

voir arriver feul

milorJ