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I 5 T

o

I

Jl

E

Je viens de lire la leme qui accompagne

celle-ci. Si j'avois prévu qu'elle dut erre

fi

longue, je me

f

erois moins étendu dans la

mienne. Ce que ma mere vous écrit eíl:

digne d'elle ; nous y foufcrivons tous. Ce–

pendant nous attendons votre réponfe pour

nous déterminer for celle ,que je dois faire

a

. la comteffe.

Si

vous aimez, n'ayez pas honte

de nous en faire l'aveu : l'homme e!t

fu–

Charles Grandilfon.

Recevez les bénédiél:ions de toute

la fa–

mille,

&

particuliérement, mon cher amour,

celle de vo.tre affeél:ionnée,

M

A R I A N N E

S

E L B Y.

L E

.T

T R E X X X V I l.

Madame

SHBLt.L:EY,

J

Mifs BY

RON.

7

Mars.

N'

A Y E

z , ma tres-chere vie , ni peine

ni home

a

nous ouvrir entiérement votre

ccrur. Vous connoiffez notre tendreffe pciur

vous. Ce n'efr pas une difgrace pour une

jeune perfonne d'aimerunhommeverrueux.

L'amour eíl; une paffion naturelle. Vous avez

montré par des témoignages dillingués, que

l'imprudence

&

la légéreté ne fonr pas des

défauts de vorre caraél:ere. M. Gréville, avec

toute

fa

gaieté, M. Fenwick, avec toutes