DU
CHl!V.
(';n.ANDIS~~N. t~))
Ne leur refofez jamais votre compagnie
lorfqu'elles vous lademandent. MifsGrandif–
fon vous a promis l'hiíl:oire de leur famille.
Faites-la relfouvenir de
fa
prome.ífe; vqus
obtiendrez des lumieres gui pourroht fervir
a guider vos pas. Vous faurez particuliére–
menr
fi
les fo:urs époufenr l'inréret de quel–
qu' autre femme , quoique la réferve qu'elles
reprochent a
fir
Charles leurfaíienrpeut-erre
ignorer les fecrets de fon ca:ur. Mais
fi
leur
faveur n'eíl: déclarée pour perfonne, pout–
quoi ne pourroir-elle pas romber fur vous
?
A l'égard de la fortune,
fi
l'on pouvoit dé–
couvrir quelles fonr leurs prérentions, nous
ferions nos efforrs pour ne pas demeurer en
arriere.
Mais comme
j'
approuve
le"
parti auquel
'Vetre tante .s'eíl: arretée, de fufpendre la
réponfe qu'elle doit a la comteífe de D ..........•
quelle conduite tiendrons-nous dans cett'e
affaire
?
Voici la-de.ífusmes idées. C ette
dam~
parr du principe que vos affeél:ions ne ,font
poinr engagées: votre tante l'en a formel–
lement a!Turée. Vous 1ui avez parlé du moins
dans des termes qui ont dt'.l lui faire mutre
quelque doute. Elle nous a fait annoncer
fa
viGte pour famedi prochain. 11 faut s'atten–
dre quelle demandera des explications ,
&
nous les devons a fa fi:anchife 'aurant qu'a
notre propre caraél:ere , que nous fommes
obligées de foutenir avec honneur. Je vou–
ckois
l'informer nettement del'enrreprife
de
1
2.