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tharles, (ice fentimentlui paro'lt un obíl:acle
a
fon projet' vient d'une louable reconnoif–
fance pour la proteéhon qu'il a donnée géné–
reufement
a
une jeune fille ' dont le creur
étoit abfolument Lbre avant cet événement.
Je ne fais
fr
je m'explique avec alTez de
clarté. Je ne fuis plus ce que j'étois; mais je
remercie le ciel d erre encore ce que je fois;
je ne me ferois pas crue capable de faire une
íi
longue lettre en
íi
peu de temps. Aufli, ma
chere Henriette en eíl: le fujet,
&
fon bon–
heur a toujours fait mon unique foin, depuis
que j'ai perdu le compagnon de ma jei.melfe,
le cher mari qui partageoit avec moi ce foin
&
tous les autres , qui avoit pour vous la
meme tendreífe que moi'
&
qui vous don–
neroit aujourd'hui les memes confeils. Qu'au·
roit penfé M. Sherley? Comment
fe
feroit-il
conduit dans cette occafion
?
Ce font les
quefüons que je me fais toujours avant que
de donner mon opinion fur une affaire im–
portante, particuliéremem lorfqu'il eíl: quef–
tion de vous.
Je vem: louer ici
w1
de vos fentiments que
j'ai trouvé digne de la pupille de votre grand–
pere. "Je n'aurois que du mépris pour moi–
,, meme' dites-vous dans une de vos lettres
>
,, fi.
j'étois capable de tenir un homme en
" fofpens , randis que je balancerois en
fa–
., ·veur d'un autre " ..
Charmante fille
!
tenez-vous ferme
a
vos
principes, quelque
fort
que le ciel vous
def–
rine. Coníidérez ce monde dans
le
point
d@
1
~