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s

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I

1\.

~

li

~al

a

me déguifer : que par conféquent

1tt

ju!bce ne me permet pas plus que mofl

incli~

nation de penfer

a

tout aurre homme :

&

dédarez-lui qu'elle n'a pas lailfé de m'infpirer

lJour elle une refpeél:ueufe tendrelfe, par la

~onté

qu'elle aeue de m'h<?norer de

fa

vifité;.

&

que, pour l'amour d'elle,

fi

je n'avois

pas

trouvé d'objeébon centre milord D...••

dans une entrevue

&

dans une connoiífance

plus farniliere,

&

íi

j'avois eu le.crear auíli

libre qu'il étoit avanr fes propoíitions,

j'

aurois

pu leur donner la préférence fur toutes

cell~s

que

j'~vois déj~ re~ues.

Cependant j'avoue

que 1humble & modeíl:e perfévérance de

M.

Orme me touche toujours. Que ne don-

. nerois-je pas pour le voir marié

a

quelque

aimable & vertueufe femme, avec laquelle,il

put vivre heureufement !

·

Enfin, demandez

a

la comteífe un peu

de faveur & d'amitié pour rnoi: mais qu'elle

y

joigne la grace de ne me pius parler de .

milorg,jufqu'ace qu'il foitmarié: &puiífet-il

jouir d'un fott q'ui réponde aux vreux d'une

1l digne mere! N 'oubliez pas, ma

ch~re

tante, de lui dire auili que pour douze

fois les douze mille livres !1:erli11gs de rente

qu'elle m'offre avec fon fils, je ne donne–

rois pas ma main ni .

a.·

lui ni

a

tout autre,

tandis que

la

place eíl: occupée dans mon

creur, quelque peu d'apparence qu'il

y

ait

pour moide porterjamais le nomde

l'ho1mnc

que je préfere. ·