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'D'U
Ctt!V.
GitAN:bI590N•
.10,.
Mais que e>ette explication, jevous en con.;
jure,
{e
Faífe dans la plus étroite confidence.
Entre ies raifons
g~nérales
qui regardent
la
délic:lte!fe de rtotre féxe, n'efl:-il
pasa
crain·
.dre que la f..")l11il!e ou je fuis aél:uellement,
&
.qui
eíl: remplie d'amitié pour moi, ne con–
~ut
de la illtir..e,
&
peut-erre du mépris, pour
ma J?réfomption? C'eíl: un, malheur que
je
ne íoutie:ir.'·:ois point. Oublie2' ce que
je
viens
d'é~re.
Je
den~ande
grace pour cette
foibleífe. Elle efr
forr~e_de
roa plume, avant
que je
m'
en fois appercue.
·A
l'égard de
moi~n~eme,
quel
qu~
foit
rnon
forr,
je m'efforcerai de tirer ma confo–
lation de quelques endroits des deúx
précieu~
fes lettres que j'ai devanr moi.
"Si vons aimez, n'ayez pas hontede nous
»
en faire l'.aveu ; l'homme eíl:
fir
Charles
»
Grandiífon.
'" L'amour eíl: une paffion naturelle.
" Le mien eft louable.
Il
ne manque rien
" a
l'objet' du coté des fentiments' des
mreurs
&
de la naiífance,
T
ous mes anús
., l'aiment autant que moi.
.
" Mon arnour eíl: de Pordre le plus pur.
,, Dans toures les fuppofaions, je ne
dois
pas
manquer de foFce , parce que
l'
amour
que j'ai pour Júi n'eíl: qu'un intéret
parti~
" cuJier, compaFé
a
l'intéret public "•
Nobles iníl:ruél:ions, mes deux cheres ma·
mans
!
que vocre HenriettlS s'efforcera
de
fuivre d:ms touce leur étendue.
r~rmettez qu'~¡;¡ fin%~1n
'
je
vous
fa!T~