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l>U CHE-V. CRA'NDISSON. I6fº

~uelques

exprellions civiles , les témoigna·

ges d'une reconnoiffance pallionnée, il

hu

~a

pris la main pour la conduire fur un fau·

kuil, ou elle n'a pas été plur(}c a!Ti(e, que

fa foibleífenous

a

caufé de nouvelles alarmes.

Mifs G¡andi!fon lui a préfenté des fels qui

l'ont un peu fortifiée. Alors fes yeux fe font

ouv'errs ave.e une langueur rouchante, qui ne

les ren.doiel'lt que plus expre!Iifs, en leur dé–

robant quelque chofe de leur éclat naturel.

'fous les mouvements de fon cceur alloient:

_pa1fer fur fes levres ;

mais

ftr

Charles lui a

Jemandéla.perlT).illion de l'interrompre pour

ménager Ces forces ;

il

s'eíl: plaipt du prix

exceliifq

u'elle fembloít attacher

a

un fervice

comm.un

. Chere mifs

!

lui a-t-il dit du

to!Í

le plus te

ndre,

ca~

je prends déjala liberté

de vous traiter avec la familiaricé d'une Ion:.

gue connoiffance, tour ce que

j'

apprends de

M.

Reves

&

de ma

fce~

, cloit me faire

tegarder le jour d'hier comme un des plus

heureux de ma vie. Je regrette que le com–

menceme1~t

de notre liaifon vous ait couté

ft

cher ; mais ces apparences de mal produi–

ront un bien réel

!

J'

ai

deux fceurs , dont

le~

excellemes qualités font ho1meur

a

leur fexe;

confemez que je puiífe

me vant

er déformais

d'en avoir trois. Quelle

fatisfa.él

:ion ne vais-je

pas tirer d'un événeme

nt qui f

ait une addi–

tion

Ít

aimable ama fan:¡ille

?

En.fulte il a pris

la main de

ma

couíine

&

celle de

fa

fa=ur,.

¡J.

icts

a jojpres en ks

pFeífant

dans les liennes:

li

v~µ~

ll9US

f<j.j.res

l'hQIJ.new.-,

a-r-il

a~out~ ~