J>U CH!!V. GRANDBSON.
lyt.
Je crois vous avoir die que
j'
avois accepté
l'offre de miladi Williams, qui dans l'horri–
ble incertitude ou nous étions il y a
fix
jours,
propofa d'envoyer fon rna1tre-.d'hocel a Pa–
dington. Il n'en a rien rapporté de plus re–
marquable , que des confirmations fur le ca–
raél:ere de la veuve & de {es Jilles , qui ne
paífent po.int pom de mal-honneres gens.
5uivant toute apparence , ces trois femmes
{e
feroient attendues a des remercíments de
la famille de mi(s Byron, pour avoir contri,–
bué a fon mariage avec un hornme dont les
richeífes font
fi
connues, Le meffager que
j'avois envoyé a Reading, pour s'informer
du caraél:ere de Bagenhall, nous a rapporté
qu'il .eíl:
fort
décrié du coté des 'm<l:!urs,
&
qn'il paífe pour l'intime ami de
Gr
Hargrave.
Mais, graces au ciel, il ne nous reíl:e plus rien
a
démeler avec ces gens-la. J'apprends que
fir
Hargrave
mbne
garde
fa
maifon , & l'on
fe
dita
l'
oreille qu'il al'etprit a demi-égaré
>
jufqu'au point que fes propres domeíl:.iques
ne
s
approchenr
pas
de lui fans précaurion.
11
a
congédié honteufernent rous ceux qui l'ac·-\
compagnoient dans fon odieufe entreprife.
Nous ignorons quelle eíl: fa bleffure ; rnais
il
eíl: réellemenr bleffé , quoique fans danger.
On ajoute qu'il s'ernporte cominuellemenc
en menaces contre
Gr
Charles. Le ciel pré–
ferve un des meilleurs hommes du monde,
&
qui rnérite le plus
fa
proteé\:ion
!
J\1ifs Byron
íe
propofe d'écrire demain
par
la
poíl:e
a
mifs Lucie Sel
by,
&
de luí faire
H
i.