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notre favorite

a

tous , qui attendoiem

~e•

lha femme le retonr de mifs Byron. Lorfque

le carroífe s'eíl: fait encendre, vous auriez

vu tome la maifon dans un tra

nfport d

e joie

qui

approchoit de l'ivie!fe. Les dome.íl:iques

fe

diíputoient l'honneur d'ttre le premier

a

la

porte.

J'y

ai volé moi-meme ,pourdonner

la

main a rr.ifs Grand1.rfon , tandis que

fa

Charles arendu le meme office ama couGne.

Jugez avec quelle effufion de creur il a été

re~u

par les trois dames. Les careífes , les

fé–

licitations

&

les applaúdiífements nepeuvent

erre repréfenrés. Mais je me fois vu trompé

dans

l'

efpérance que

j'

avois eue d'engager cet

aimable frere

&

fa freur

a

dfoer avec nous.

Ilsétoient appellés par des affaires preífantes.

En prenant congc'.:, mifs Grandiífon a prornis

de n'erre pas long-temps fans revoir

fa

freur

Henriette ,

&

de vivre avec elle dans la plus

intime liaifon, Miladi

&

ma- fernme font

demeurées dans l'admiration, de la brillante

figure

&

des manieres nobles de

Charles.

11

n'y a perfonne denous quin'ajreu desyeux

aífez ouverts, pour un événement qui met–

troit le comble

a

notre bonheur. Mais la rncr

dellie de mifs Byron,

&

fa

(anq~,

qui n'eíl

pas encore aífez forre pour ne s'etre pas un

peu re{fentie de

l'

agitation du voyage , ne

nous ont pas pennis de pouífer ri·op loin cet

entretien. Elle a demandé la liberté de

fe

re•

tirer ,

& nous

l'avons preífée nous-mernee

d'aller

prend.re

quelque~

heures de repo3,