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LE T T RE X X.

M.

RBrzs,

a

M.

SBr.Br

.

Lundi

au

foir ,

20

Février.

JE

pren'ds encore une

foi~

la plume; mais

vol!ls aurez bientot le plaifo: de la voir entre

fos n%tins de ma couíine.

I1

éroit neuf heu–

res , lorfque je fuis arrivé ce matin

a

Colne–

hroke. J'ai rrouvé mifs

Byron

mieux rérablie

-que je n'ofois l'efpérer; elle avoit

fon

bien

paífé les deux nuirs précédentes ,

&

le jour

<i'hier fut pour elle un excellenr cordial. Sir

Chru-les en paffa la plus grande partie

dans

fon cabinet; .rnais !es deux dames n·e

fe

quit-

1'erenr pas

uri

momenr.

Ma

couíine releve

jufqu'au ciel le mérite de ce frere

&

de cene

-fü:ur.

Mifs Grandi!fon, clit-elle, a beaucoup

·¿'

efprit

&

d'

agréi'nen rs, le caraél:ere du monde

le plus natmel

&

le plus ouvert. Sir Charles

eíl:

la franchife

&

la polireífe

nl~me;

{es

civi–

li

tés n

'

onrrien d'embarrn!fant pour fes

hoces.

L'

a.ir

a.i{,é,

qui regne dans fon langage

&

dans

-

fe

s m

anieres, perfuade tour d'un cotip,

que

pour robliger; il ne faut pasen ufer moins

1fürement avec luí. J'ai vérifié moi-meme

au·

jourd'hui certe obfervarion. Ce matin , e11

prrivmir, }e

m'

érois exprimé dans des termes

,qui

fembloie¡1t

Plflrqu~r moin~

de

-fai-nili_:r;

nte