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CH'Ev.
GRANDts soN.
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J:ité que éle refpeél. Sir Charles en a pris
·occaGon. de m'embraífer,
&
m'a dit de l'air
le.plus oblig€ant: cher M. Reves , les
hon–
.netes gens doivei1t s'aimer
a
la premiere vue."
Nedifférez point ame mettre au nombre
de
vos amis. Je vous compre déja parmi
les
miens. Je penferois mal 'de moi-méme,
íi
je
remarquois dans une homme du caraél:ere de
M.
Reves , w1e défiance de
moi,
qui ne per–
m'.lt point
a
fon ame de
fe
meler avec
la
niienne.
Mifs Grandiífon n'a pas manqué
d'
enga–
r;er .ma couGne a lui raconter roure
fon
hiftoire;
&
celle d'une partie de fes parents
eft emrée natureUem.ent dans ce récic. '
Mifs :Byronétant aífez rétablie pour retour·
ner a la ville
>
&
moi jugeant commeelle
>
·que fir Charles feroit.,l'lus volontiers ce petit
voyage en carroífe qu a cheval ,
j'
ai demandé
la liberté de reprendrele cheval qui
m'
avoit
amené. Cette idée néa1'lmoins eíl: venue
de
mifs Byron. Je luí en ai faitw1 p(:(u la guerre
depuis norre rerour. Mais ílu'elle ne fache
jamais que je vous l'aie dit, je vous le de–
mande en grace ; elle ne me pardonneroit
point. Cependant, lorfque
j'
ai gofiré
fa
pro–
poútion, j'aivu briller le contenremenr
dan~
fes yeux.
J'étois
a
Londres une demi-beure avanr le
carroífe;
&
j'ai fait d'autant plus de dili–
gence, que je me flarrois d'engager
fir
Char–
les
&
fa
freur a diner avec nous.
J'
ai trouvé
a,u logis miladi Williams
&
mifs élemer ..
;l'ome
l.
H