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J>U

CH'Ev.

GRANDts soN.

169

J:ité que éle refpeél. Sir Charles en a pris

·occaGon. de m'embraífer,

&

m'a dit de l'air

le.plus oblig€ant: cher M. Reves , les

hon–

.netes gens doivei1t s'aimer

a

la premiere vue."

Nedifférez point ame mettre au nombre

de

vos amis. Je vous compre déja parmi

les

miens. Je penferois mal 'de moi-méme,

íi

je

remarquois dans une homme du caraél:ere de

M.

Reves , w1e défiance de

moi,

qui ne per–

m'.lt point

a

fon ame de

fe

meler avec

la

niienne.

Mifs Grandiífon n'a pas manqué

d'

enga–

r;er .ma couGne a lui raconter roure

fon

hiftoire;

&

celle d'une partie de fes parents

eft emrée natureUem.ent dans ce récic. '

Mifs :Byronétant aífez rétablie pour retour·

ner a la ville

>

&

moi jugeant commeelle

>

·que fir Charles feroit.,l'lus volontiers ce petit

voyage en carroífe qu a cheval ,

j'

ai demandé

la liberté de reprendrele cheval qui

m'

avoit

amené. Cette idée néa1'lmoins eíl: venue

de

mifs Byron. Je luí en ai faitw1 p(:(u la guerre

depuis norre rerour. Mais ílu'elle ne fache

jamais que je vous l'aie dit, je vous le de–

mande en grace ; elle ne me pardonneroit

point. Cependant, lorfque

j'

ai gofiré

fa

pro–

poútion, j'aivu briller le contenremenr

dan~

fes yeux.

J'étois

a

Londres une demi-beure avanr le

carroífe;

&

j'ai fait d'autant plus de dili–

gence, que je me flarrois d'engager

fir

Char–

les

&

fa

freur a diner avec nous.

J'

ai trouvé

a,u logis miladi Williams

&

mifs élemer ..

;l'ome

l.

H