ÍlU
CHE.V.
Gn:ANDIS~ON., t"~
-eure d'un ·oifeau effrayé, qui,
fe
trouv<mt
pourfuivi par un faucon ,
[e
jeta dans le fein.
cl'un paífan.t, comme .dans un afile
?
D~
méme , exal}:ement de méme , en me
voya\1t reparoitre
a
la portiere du carroffe ;
votre charmante coufrne, au
~en
d,accepter
la main que je lui préfentois , fe précipita
11éellement e1Hre mes bras.
Oh!
fauvez-moi,
l\;1onfi.eur, fauvez-moi, s'écria-t-elle d'une
voix altérée. Elle étoit préte
a
s'évanouir,
je ne crois point qu'elle fílt en état de mar-·
cher.
n
me
fallut
faire le tour des chevaux:
de
íir
Hargrave , pour la tranfporter dans
ma voiture. Soyez sure , Mademoifelle , lui
\lis-je , en la faifant a!feoir , que vous étes
avec un homme d'hor.meur. Je vais vous
mener ama freur, qui
dl:
une jeun.e perfonne
de votre
~ge
, dom vous devez vous pro–
mettre toute forre d'affiíl:ance
8(.
de foins.
Elle jetoit fucceffivement les yeux J?ª r les
portieres, avec des
marqu~s
vifibles d effroi,
comme
íi
le voiílm1ge de
íir
Hargrave l'eut
encore alarmée. Ne,craignez rien, lui dis-je;
je fuis
a
vous dans l'infrant. Elle me fupplia
de fermer ma portiere.
Je m'avan<;ai de quelques pas, mais fans
.la
perdre devue, pour obferver ce qu'étoien.t
~evenus
mes gens.
J'ai
fu
d'er:.x qu'en al–
lanr vers les trois hommes de
Gr
H argrave
,
ils avoient préfenté le bout de leurs piíl:olets.
Ces trois miférnbles fe mirent d'abord en dé–
fenfe; mais, effrayés
appareinm~nt
par leurs
femords ,
ils
prirent auJ.füeit la
fgire.
Me~