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•
Vous. favez
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ma fceur , les aft'lires qui
ine
.d'emandoient a la ville.
CJeíl:
1i1n bon
heur~xtreme
que j'aie cédé a vos inftances,
po.urvous· accompagner ici.
· A
deux milles de Honílo
w,j'
appercus de–
J/ant
moi une berline
a
f.ixchevan'x'
qu•
s'avan~oit
avec beaucoup
de diligeAce.
Mon
pofrillon avoi:t ordre auíli
d'
aller gFand rrain.
Le cocher qui venoit vers moi , parnt díf–
p.ofé
a
difputer le paífage au míen. On s'ar–
¡-et:i. l'efpace
d'une minute; j'ordonnai
a
lnes gens de fe
détourn.er: je ne conreffe
pas
:voloncie1·s pou
r une baga:telle. Mes chevaux
faoient frais ; j'avois fait peu
de
chemin;
le~
·:ítores de la berline étrangere étoient baiífés
t
&
je ne pos découvrir d'abord qui éroic de–
dans ; mais en commencant a tourner,
je
reconnus les armes du
~hevalier
Hargrave
Pollexfen,
& je
crus appercevo\f, au traver!
c1es !!:ores , deux perfonnes , dopt l'une étoit
enveloppée, dans unmanteaud'écadace.
Au
mern.e infiaflt, une voix , que
je
crus
teconnoltre pour celle d' une femrne,
fit
re–
r:entir l'air de fes cris : au fecours, au fecours,
répéta-t-elle pluíieurs
fois;
au nom
de
Dieu,
fecourez-rn.oi!
J'
ordonnaia mesgensd'arreter.
Une voix d'hornme, qui écoit celle defü'
I;Iargrave, ordonna aux íiens, par
b
.f>Ortiere
oppofée , de piquer de ronces leurs fmces ;
inais le chemin fe crouvoit croifé par
ma
voiture. Les rn.emes cris continuant de
fe
faire entendre,
avec
un
fon qui
paroilfo~t
.érouffé )
je
teconunandai
a
trois
do1neAi.~