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"otre nouveau frere? Pardon, Mademoifelle,.
fi
je
fois
aífez effrayé par ces rampants , ces
inGnuantS perfomuges qui vous attaguent du
coté de la cornpafiion ) pour iníiíl:er for quel–
qu'alfurance. Eh quoi
!
Mademoifelle, ne
pouvez-vous me la donner avec vos précau–
tions ordinaires? Ne puis-je l'obtenir
a
titre
de voiGn
&
d'ancien ami ? car il n'eíl: pas
quefüon ici d'amour.
Eh bien, M. Greville, en qualité de voi–
fine
&
d'ancienne amie, autant que pour
l'intéret de vorre propre commodité, qui ne
vous pennertoit pas trop de venir
a
Londres,
je vous confeille de retoun1er en province.–
. Avec quelle délicatelfe, Mademoifelle,
vous m'avez concluir
a
vorre but
!
vous devez
me remercier au moins de vous en avoir
donné
l'
occaíion; mais la condition) s'il vous
pla!t; la condition, fije recois l'avis d\me
ii
bonne voifine.
'
Je ne la refufe pas, Moníieur,
&
je vous
déclare, avec ia derniere fincérité, comme
au voiíin , comme
a
l'
ancien ami de ma
fa–
mille,
qu~
je· n'ai pas encare vu l'homme
dont je
pui!Ie
penfer
a
faire
111011
mari.
Vous l'avez vu, Mademoifelle ; fur ma
foi
vous
l'
avez vu :
&
le miíerable s'eíl:
faifi.
de ma main en dépit de toure ma réíiíl:ance.
Vous me la donnerez, a-t-il
dit
en
!a
p"ortant
a
fa
bouche;
&
de
[es
levres il me
1'
a prelfée
avec
tant
de violence, qu'il
y
a laiífé la
marque de fes denrs. Il m'ell: échappé uncri
de
f
urprife,
&
je puis dire de douleur. Mais
Ej