'!Yu. Ctrnv.
G11..AN'n1ssoN:
'
tottyron ne donneroit pas la préférence
al.lXfeuls avantages de la fortune , fur un an
deliferviteur
qui
n';woit pás ceífé de l'admirer
depuis fon enfance,
&
qui ne inanqueroit
de r-ien pour la rendre heureufe.
Je lui ai répondu qu'il étoit extreinement ,
ficheux pour m "Ji de me rtóuver
G
fouvenr
obligée de lui faite les meines répónfes ; c¡ue
j'
étois
incapable d'offenfer pedonne , fur–
tout uñ voiíin qui étoit lié d'ainirié ,avec
toure ma famille; mais qu'il m'étonnoit de
ne pas fennr ql,Ie je ne lui devois aucm1
compre de ri1es fentiments
&
des vifües que
je recevois.
Il
m'a fait des excufes
qui
onc
abouti
a
me clemander du moins quelque
aífurance que je ne favorifois
pas
les pré...:
tentions de
fir
Hargrave. Non, Moi1íieur,
lui ai-je dit avec aífez de force ; je ne veux
aucw1e explication
d~
cette nature : ne fe–
roit-ce pas vous accorder un droit de cerifure
for
rna
conduite , ·
&
vous donner des aífu–
rnnces qui font fort éloignées de mes inten-
t'ions?
'
I1 a pris le ciel
a
tén1oin qu'il 1n'aimoit
, plus que lui-meme. Il a juré avec impréca–
tion qu'il perfévéreroit jufqu'au dernier fou..
pir;
&
que s'il pouvoit penfer que
Gr
Har–
grave eut concu la moindre efpérance '
il
prononceroit bardimentfor
le
nombre de fes
jours. M. Greville , lui ai-je dit , je ne con–
nois que trop vos emporrements; ce
qui
s'eíl:
paífé enrre vous
&
M. Fenwick m'a caufé
~ez
de chagrín ,
&
dans llne entreprife de
:¡:.
3