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s-

T

o

I

rt

]!

mais

il

n'en a point encore vu qui me con.;

vienne' al'exception d'w1 feul qui s'eíl: offert

ce matin' agé d'envion vingt-fix ans,

&

de

fort

bonne phyG.onomie. Je me propofe

de l'arrerer; il paro1t

fort

bien élevé,

&

digne meme d'une

fort

bonne condition.

Madame Reves, qui eneíl:extremementcon–

tenre, a déja fait écrire au dernier ma.lrre

qu'il a feivi; c'eft unjeunehomme ,-nommé

M.

Bagenhall,

dans le voifmage de Reading,

dont il parle

fort

bien,

&

qu'il n'a quirté,

dit-il rres-modeíl:ement, que parce qu'étam

livré 'aux plaifirs de fon age , il aime

a

[e

retirer ·trop tard. Wilfon, c'eíl: le noms{e

ce .nouveau

laquai~,

n'eíl: a Londres .que·

d'h1er,

&

s'eíl:Joge chez

fa

fceur, qw eft

une veuve , établie dans Smirhfield.

Il

de–

mand

e d'aíf

ez gt'Os gages; mais on ne doit

pas

{e

ten.ir

a quelques piíl:oles avec un bon

dome

füque

; il faut l'aider a menre quelque

-chofe en réferve , pour le temps de la vieil–

leífe

&

de l'infirmité. Madame Revcs vou–

loitl'engager ala premiere vue; ellerépondoit

de lui , dit-elle , fur

fa

phyfionomie

&

fur

fon langage. Je ne vous en aurois pas

fi

long-temps entretenue , fijen'étois

fort

por·

tée a le pren&e.

Sir Hargrave s'eíl: fait rcvoir ici;

j'érois

av~c

Mad. Reves,

&

quelques <lames

de

11os

amies-, qui étoient venues paífer

fami·

liérernent une partie du jour avec nous,

&

me fois excufée de le voir fous ce prétexre;

m;üs il a

vu

Mad.

Reves; c'eft

un melange