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M. Greville , feignant de fe rappeller

que

js

n'aime pas les longues viíites, s'eíl: retir6

fans autre affeél:ation.

11

ne m'a pas été poffible d'éviter les nou·

velles excufes du Baronnet, for la mauvaife

humeur

a

laquelle

il

s'étoit livré dans

fa

derniere viíite. Mes réponfes n'ont pas du

le rendre plus content de hú-meme. Cepen–

dant il eíl: revenu

a

fes oftres , dont il m'a

fait un brillant étalage;

&

ne s'appercevant

point qu'elles füfent plus d'imprellion fur

moi , il efr tombé fur M. Greville , qu'il

foupc;onnoit , m'a-r-il dit , de n'erre pa$

venu

a

L9ndres fans defíein. Il ne m'a pas

parlé de lui fort avantageufement ; mais je

ne doute pas que M. Greville ne parlar de

meme de

fa

Hargrave;

&

je m'imagine que

ce ne [eroit pas leur faire injuilice, que de

les croire tous deux.

J'ai répondu

íi

nettement,,, que je ne pren·

nois pas plus d'intéret

a

l'un qu'a l'autre,

qu'apres diverfes marques de chagrin , le

Earonnet s'eíl: cru en droit d'exiger, avec

affez de nerté, les raifons de mon refus. Cet

air , que j'ai remarqué dans fes yeux, m'a

peut-etre un peu piquée. Je lui ai dit, quoi–

qu'a regret, que puifqu'il me forc;oit de luí

expliquer mes fenriments, je n'avois pas de

fes moeurs l'opinion que je devois :i.voír de

celles d'un homme dontje voulufíe fiire

mort

mari. Me.s mreurs, Mademoifelle, s'eíl-il

écrié , en changeant plufieurs fois de cou·

leur: mes mreurs, Mademoifelle! a-t-il répété.