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Hr!'!'o-
ífl~
que
vo~
vues font tombées fur une per!onne
9ui efl: ma1treífe d'elle-meme ;
&
quoique
j
aie de l'éloignement pour les vérités dlires.
je me fais honneur de ma franchife.
Il.s'eíl: levé de
fa
chaife,
il
s'eíl: promené
a
grands pas dans
la
chainbre , en répétant
a
voix baífe, vous n'avez pas bonne opi–
nion de mes mc:eurs
!
Mademoifelle ..• mais
je
fu
is réfolu de tour fouffi-ir........ Cepen-
dant ,
.G
mauvaife opinion d
e mes mc:eurs
!
Non, ma patience n ira pas
íi
lo.in.La deífus,
il
a porté le polng au front , en l'y tenant
{erréquelque moment, enfuite prenant bruf–
quemem fon chapeau ,
il
nous a fait une
profonde révérence , le vifage enflarnmé,
du tumulte apparemment de fes paffions;
&
fans ajouter un feul mot ,
il
a pris le
.chemin de la porte. M. Reves s'étant haré
.de le conduire ,
il
a répété pluíieurs fois
!
du mépris pour mes mceurs
!
j'ai des e¡me–
niis, Moníieur. Du mépris pour mes
~rours
!
Je fuis le feul homme du monde que mifs
Byron traite avec
íi
peu de n1énagem
ent; fes
dédains peuvem lui attirer... gue n.e pu.is-je
dire les miens
!
Adieu , Moníieur • excufez
cette chaleur. Adieu. I1 eft monté dans fon
.carroffe, dom il a levé brufquement les gla–
ces. M. Reves nous adit qu
il
s'étoit alongé
;ufqu'a l'impériale, en
fe
ferrant les reins de
fes
deux coudes. 11 efr parti dans cette fureur.
Ses airs
mena~ants
, fon départ , tel que
~e
vousl'ai repréfenté)
&
le récit
de
M. Reves,
·
u1'onr