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91;

Hr!'!'o-

ífl~

que

vo~

vues font tombées fur une per!onne

9ui efl: ma1treífe d'elle-meme ;

&

quoique

j

aie de l'éloignement pour les vérités dlires.

je me fais honneur de ma franchife.

Il.s'eíl: levé de

fa

chaife,

il

s'eíl: promené

a

grands pas dans

la

chainbre , en répétant

a

voix baífe, vous n'avez pas bonne opi–

nion de mes mc:eurs

!

Mademoifelle ..• mais

je

fu

is réfolu de tour fouffi-ir........ Cepen-

dant ,

.G

mauvaife opinion d

e me

s mc:eurs

!

Non, ma patience n ira pas

íi

lo.in.

La deífus,

il

a porté le polng au front , en l'y tenant

{erréquelque moment, enfuite prenant bruf–

quemem fon chapeau ,

il

nous a fait une

profonde révérence , le vifage enflarnmé,

du tumulte apparemment de fes paffions;

&

fans ajouter un feul mot ,

il

a pris le

.chemin de la porte. M. Reves s'étant haré

.de le conduire ,

il

a répété pluíieurs fois

!

du mépris pour mes mceurs

!

j'ai des e¡me–

niis, Moníieur. Du mépris pour mes

~rours

!

Je fuis le feul homme du monde que mifs

Byron traite avec

íi

peu de n1énagem

ent; f

es

dédains peuvem lui attirer... gue n.e pu.is-je

dire les miens

!

Adieu , Moníieur • excufez

cette chaleur. Adieu. I1 eft monté dans fon

.carroffe, dom il a levé brufquement les gla–

ces. M. Reves nous adit qu

il

s'étoit alongé

;ufqu'a l'impériale, en

fe

ferrant les reins de

fes

deux coudes. 11 efr parti dans cette fureur.

Ses airs

mena~ants

, fon départ , tel que

~e

vousl'ai repréfenté)

&

le récit

de

M. Reves,

·

u1'onr