nu t11Ev.
G~AN1HS ·~oN':
Jf
3on
e:xclamation ne n'l,a point effiayée,
qu
oi~que M.
&
Mad. Reves paruífent ,un peu
f
1.ir~·
pris de ma franchi{e ; .mais Cans me faire
conno1tr$! qu'elle leur panlt blamable. Mes.
obje&ions , Moníieur , ai-je repris , ne doi–
ivent pas vous offenfer,- puifque c'eíl: vous–
mfa"Qe
qui
m'en arrachez
l'
aveu,
&
qt1e mon
deífein n'eíl: pas
de
vous faire ctes reproches;
mais, preffüe par vos iníl:anees, je dois ré- –
péter.... ma langue n'a pas laiífé de me refu–
fer ici
fon
office. Mais il m'a dit, d'un air
&
d'un
ton
fort impatienr : continuez-donc
>
lvfademoifelle.
La
hardleífe m'efi: revenue: en vérité,
fir
Hai;grave, je r.épate
~nalgr~
moí que je n'ai
pas
'de vos
m~urs
...... (
fort
bien, Mademoi–
feile, a-t-il interrompu) , l'opinion que je
dois avoir de celles d'un homme fur le
€a~
raél:ere duquel je penferois
a
fonder .mon
bonl'leur pour cene vie,
&
tÓutes mes
efpé~
ra~10es
pour l'atÍtre, Ce morif eíl: d'une haute
.importance pour moi, quoiqu'il ne m'arrive
guere de l'employer fans forres raifons. Mais
permettez.-moi d ajoure¡: que je ne
fuis
poin~
laífe du célibat. Je crois qu'il eíl: toujours
trop tot, pour s'engager dans une carriere
étemelle de foins;
8{
fi
je n'
ai
pas le bonheur.
de rencontrer un homme ,
a
qui mon
crem:
ptúífe
fe
donner fans réferve , je
renoncera~
abfolument au mariage. Que de malice, ma
cbere ,
j'
:ti
remarqué ici da
ns
fes regards
!
Vous
paroiífez mécontent, Moníieur ,
ai-j~
~ouré ;
mais
i.l
femble
qu<:_
c'e~
fans
raifon~